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179. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

L’amour, chez eux, ne sera point un entraînement des sens seulement, ni une fantaisie de l’imagination exaltée par quelque circonstance romanesque ; il ne sera pas une affaire de mode, ni un marché d’intérêt, ni une alliance fondée froidement par la raison, non : il sera l’amour, cette inexplicable et toute-puissante attraction d’une âme vers une autre âme, non point nue et abstraite, mais vivante, revêtue d’un corps et d’un sexe, joignant la grâce physique aux charmes de l’esprit et aux caresses du cœur ; enfin ce je ne sais quoi 421, matière infinie des poètes, mystère inexplicable pour Platon, si l’on n’y admet quelque chose de divin422.

180. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Quant à la catastrophe finale, que les critiques donnent comme une farce sans autorité et sans valeur morale, ce n’est pas la faute de Molière si une statue qui marche, une terre qui s’entrouvre avec un tonnerre et des éclairs ne sont plus pour nous et n’étaient déjà pour les spectateurs les plus pieux du xviie  siècle qu’un pur spectacle et une affaire de machine. […] Philinte, c’est l’homme du monde enjoué, aimable, complaisant, cherchant à faire plaisir à tout le monde, non point égoïste, comme on l’a dit, car il a pour Alceste une vraie amitié et ne manque même pas de générosité, puisqu’il est tout prêt à lui sacrifier l’amour d’Éliante, mais n’aimant pas le bruit et les affaires, et passant par-dessus la sincérité pour sauver sa bonne humeur et son repos.

181. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

La rencontre, si même c’en est une, est à peine digne de remarque : le sujet des Fâcheux n’est rien, et il se trouve partout, puisque chaque pas que nous faisons dans le monde nous fait rencontrer des importuns qui nous détournent de nos affaires ou de nos plaisirs.

182. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Notice historique et littéraire sur L’Amour médecin Le roi demande à Molière une comédie ; le sujet proposé et approuvé, la pièce est faite, apprise et représentée : tout cela est l’affaire de cinq jours.

183. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Célio arrive secrètement à Venise pour avoir une affaire d’honneur avec son rival dont il a juré la mort.

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Fernand lui dit que l’affaire est bien avancée, qu’il la terminera incessamment.

185. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Ils se trouvent là à point nommé, et parlent sur le champ de polygamie, sans qu’ils puissent savoir qu’il en est question. » Ceci est très vrai ; mais c’est un fait qui indique, pour nous, qu’auparavant il devait y avoir un exposé de l’affaire de la part de Pourceaugnac ; c’est cet exposé qui était fait logiquement et gaiement par Pourceaugnac dans l’intermède en langue italienne.

186. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Et il continue sur ce ton jusqu’à ce qu’un valet vienne le chercher pour une affaire d’honneur à laquelle l’a exposé sa franchise. […] Je n’irais pas bien loin pour trouver mon affaire. […] Dans une vie dont les intérêts du cœur doivent être la grande affaire, il ne saurait y avoir aucune place pour la pédanterie, et il est fort à craindre qu’une femme pédante ne sache plus aimer. […] Elle ne conserve pas les constitutions; là n’est pas son affaire: mais elle conserve l’esprit public. […] Il ne faut pas faire d’un badinage une affaire sérieuse.

187. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Vous savez que ce soin me regarde, & que je me suis, en votre présence, chargé de cette affaire.

188. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

  Camille écrit à son mari qu’elle ne peut supporter plus long-temps son absence, & le prie de revenir bien vîte reprendre le soin de la maison, parceque Lothaire songe plus à ses propres affaires qu’à celles de son ami.

189. (1871) Molière

Il faut renoncer à l’histoire même du prince de Conti Mais, pour être exact, en ce moment le prince de Conti envoyait à Rome un chargé d’affaires, pour solliciter le chapeau de cardinal.

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