/ 164
83. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Il s’écrie sur la vertu du sac magique ; il est dans la plus grande joie : mais Argentine la fait disparoître, en ordonnant à deux hommes de jetter le sac dans la riviere. […] Le Satyrique François auroit dû nous le dire ; & loin d’attendre après la mort de son ami, pour se déchaîner contre lui, & pour s’écrier malignement, Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnois point l’Auteur du Misanthrope, il auroit bien mieux fait de dire, avec le Pindare du siecle de Louis XIV, que Moliere parcouroit le théâtre de l’un à l’autre pole. […] L’avarice de Granger rend sa situation plus plaisante, sur-tout lorsque la tendresse paternelle & l’amour qu’il a pour l’argent se livrent de cruels combats dans son cœur, le forcent de s’écrier plusieurs fois : Que diable alloit-il faire dans cette galere ?

84. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

ce que j’y trouve à redire est plaisant, s’écria le Duc : Tarte à la Crême. […] Parbleu, s’écria Chapelle, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le monde. […] Comme ils en étoient aux complimens, Moliere s’écria, ah chien ! […] Baron ayant vû le sang qu’il venoit de rendre, s’écria avec frayeur. […] Une autre femme, qui étoit à sa fenêtre & qui l’entendit, s’écria : Comment malheureuse !

85. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503

Sganarelle, dans une pareille situation, veut se défaire de son rival moins noblement ; & le voyant, il s’écrie : LE COCU IMAGINAIRE.

86. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

le jour que je la verrai Comtesse, s’écria Thérese, je voudrois la voir cent pieds sous terre.

87. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

— Ne l’acceptez pas, seigneur Odoard, s’écrie Grillo, il est plus dévastateur que le déluge.

88. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Nous avons remarqué précédemment que le Convitato di pietra fit très probablement plus d’un emprunt au Dom Juan de Molière qui avait fait sur la scène une courte apparition, car tandis que Molière était contraint de retirer son œuvre du théâtre, les Italiens continuaient de jouer impunément leur parade qui ne scandalisait personne ; ce qu’on jugeait condamnable le mardi cessait de l’être le mercredi, et Arlequin, voyant son maître s’engouffrer dans la flamme infernale, pouvait s’écrier : « Mes gages !

89. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Si notre bon Marquis l’avait entendu parler non plus de protase, d’épitase et de péripétie, mais de subjectif et d’objectif, c’est pour le coup qu’il aurait été ravi en extase, et qu’il se serait écrié en me regardant en face : « Parbleu, Chevalier ! […] s’écrient tous les critiques ; la perfection n’est pas de ce monde ! […] On s’écrie : Mais cela est absurde !

90. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Tiens, mon ami, lui dit Molière, en voilà un autre ; et il s’écrie : Où la vertu va-t-elle se nicher ? […] s’écria-t-il ; il y a un honneur pour moi à ne point quitter. […] s’écriait sa veuve, on lui refuse ici la sépulture ! […] Molière, entrant dans sa loge avant la représentation, et, la voyant ainsi parée, s’écria : Comment donc ! […] Une autre femme, qui était à sa fenêtre et qui l’entendit, s’écria : Comment !

91. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

s’écrie-t-il dans sa préface, on m’a fait voir une nécessité pour moi d’être imprimé ou d’avoir un procès, et le dernier mal est encore pis que le premier.… On ne me laisse pas le temps de respirer, et M. de Luyne veut m’aller relier de ce pas. […] À chaque mets recherché que le conteur faisait passer sur la table du prélat, le Roi s’écriait : Le pauvre homme ! […] Je viens vous le rendre. — Tiens, mon ami, dit Molière, en voilà un autre. » Puis il s’écria : « Où la vertu va-t-elle se nicher !  […] Il avait créé d’une manière si comique le rôle d’Alain de L’École des femmes, que Louis XIV s’était écrié, en l’y voyant pour la première fois : « Cet homme-là ferait rire des pierres !  […] Un marchand de truffes s’y présenta, et le parfum de sa marchandise vint animer les physionomies béates et contrites des courtisans de l’envoyé de Rome : « Tartufoli, signor nunzio, tartufoli », s’écriaient-ils en lui présentant les plus belles.

92. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Les Auteurs qui se bornent à faire des drames, parcequ’ils trouvent très commode de prendre dans un roman le fond de leur sujet, les scenes presque dialoguées, & les situations toutes marquées, trouvent encore plus commode de pouvoir transporter tout cela sur la scene sans prendre la peine de faire des vers, & ne manquent pas de s’écrier que la prose est plus naturelle.

93. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445

Son tyran la rencontre ; elle est surprise, & s’écrie : Isabelle.

/ 164