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171. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Menechme cede Isabelle à son frere le Chevalier, & il épouse la vieille Araminte pour avoir la moitié des billets que son frere lui enleve.

172. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Si, comme on a osé le dire, ce vieux fabliau des Grecs avait été renouvelé au profit des déportements de Louis XIV et à son instigation, il n’y aurait d’égal à l’impudence du roi que la bassesse du poète.

173. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon âme Contre les doux transports de l’amoureuse flamme ; Et, bien que mon sort touche à ses derniers soleils, Je dirai, que l’amour sied bien à vos pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage De la beauté d’une âme est un clair témoignage, Et qu’il est malaisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soit et grand et généreux...

174. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Molière accusé de plagiat par les Italiens ; il a imité nos vieux auteurs. […] Qu’on le remarque d’ailleurs, c’était de la part de Molière un bon calcul pour apprendre au public le chemin de son théâtre, de ne pas faire voir ses acteurs dans le genre qui leur était le moins favorable, ou dans une vieille pièce qui eût pu servir à établir des comparaisons. […] Cette suspension était à la fois un hommage rendu à la mémoire d’un vieux camarade qui comptait un frère et une sœur dans la troupe, et une conséquence du trouble momentané que devait apporter dans le répertoire la mort d’un des membres d’une société qui n’en comptait que douze. […] Le vieux Malherbe prit à tâche de réparer les torts qu’un parrain peu romanesque avait eus envers elle. […] Molière, se fiant maladroitement à l’expression souriante de la figure d’un vieux courtisan, s’incline.

175. (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723

truand, truande, truander, truandaille, sont de vieux mots qui étoient autrefois fort en usage, comme il paroît par le roman de la Rose, Villon, l’auteur de la comédie de Pathelin, & autres. Truand signifioit un mendiant valide qui fait métier de gueuser ; truander, demander l’aumône par fainéantise, par libertinage ; truandaille, nom collectif pour dire de la gueuserie, des gueux, des vauriens : ce mot se trouve dans la vieille bible des noëls.

176. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

A côté de toutes ces intrigues apocryphes ou douteuses, plus répugnantes les unes que les autres, on est heureux de rencontrer non pas un amour, mais un hommage aussi pur qu’honorable pour Armande, et où son souvenir se trouve mêlé à celui du vieux Corneille. […] De là Pulchérie, son avant-dernière pièce, qui, l’on ne sait trop pourquoi, au lieu d’être jouée par la troupe de Molière, parut sur le théâtre du Marais ; pièce étrange, languissante et froide dans l’ensemble, d’une donnée qui fait un peu sourire, mais où se trouvent beaucoup de beaux vers et un caractère original, le vieux sénateur Martian, c’est-à-dire, nous apprend Fontenelle, Corneille lui-même.

177. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

68, ayant vécu fort vieux. […] Il est vrai que ces vieilles pièces étoient misérables, mais les comediens étoient excellens, et ils les faisoient valoir par la représentation. » N.

178. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Avec quelle aimable et charmante ironie ne parle-t-il pas de sa bonne mine, de sa vertu, de sa grâce, de son courage, enfin de « l’aimable Jack Falstaff, le bon Jack, l’honnête Jack, le vaillant Jack Falstaff, le plus vieux et le plus gros des trois seuls honnêtes gens, qui en Angleterre aient échappé à la potence !  […] Ce n’est pas par une fantaisie aristocratique que Shakespeare met habituellement des princes sur la scène, c’est par une nécessité de l’art, c’est afin d’avoir des figures indépendantes ; et pour cela il ne suffit pas de prendre des princes, il faut encore les tirer du fond des âges fabuleux de la vieille Europe.

179. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Ne serait-ce pas aussi l’impression de la vieille légende espagnole dont Molière n’a pas amorti l’effet en la traduisant sous la forme comique et en l’assaisonnant du sel gaulois ? […] Et lorsque, au risque de faire rire Philinte, il préfère la vieille chanson au sonnet alambiqué, n’a-t-il pas encore cent fois raison ?

180. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Il joua en présence de leurs Majestés, et obtint la permission de jouer dans la Salle des Gardes du vieux Louvre, et ensuite dans celle du Palais Royal. […] Il est fort étonné d’en voir sortir Rodomont, qui lui fait croire qu’il ne s’y était caché, que pour ne pas épouser une vieille qui avait cinquante mille écus. […] Il joua en présence de leurs Majestés, et obtint la permission de jouer dans la Salle des Gardes du vieux Louvre, et ensuite dans celle du Palais Royal.

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