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82. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Il est peu de pièces, surtout en trois actes, aussi simples, aussi claires, aussi fécondes, que celle-ci. […] Une femme qui aime, si son amant est d’une condition égale à la sienne, ne lui donne point une bourse d’argent, et surtout une première fois qu’elle lui fait une galanterie. […] Mais comme on trouve difficilement un ouvrage qui soit parfait, le modèle qu’a choisi Molière n’était pas sans défaut, et surtout dans la disposition des personnages*. […] Surtout le fils de la Baronne, Actrice si belle, et si bonne, Dont la Parque a fait son butin, A comme elle le beau destin, De charmer chacun sur la scène, Quoiqu’il n’ait que douze ans à peine, Et certes, il sera quelque jour, Fort propre aux rôles de l’amour. […] Quoique la Fête de Versailles en 1664, dans laquelle la comédie-ballet de La Princesse d’Élide entra, soit non seulement imprimée dans toutes les éditions des Œuvres de Molière, mais encore séparément, nous avons cru cependant ne pouvoir nous dispenser d’en rapporter quelques détails, surtout ceux qui ont rapport à la pièce qui fait le sujet de cet article, et à l’histoire que nous traitons ; mais nous abrégerons le plus qu’il nous sera possible.

83. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Le but n’était pas seulement de posséder la personne, c’était aussi et surtout de posséder le cœur et d’obtenir un tendre retour. […] Elle en veut surtout au P. de La Chaise, qui ne fait que son devoir, mais qui le fait mieux que jamais. […] Si le roi avait eu un enfant avec madame de Maintenon, et que les prêtres lui eussent fait un scrupule de laisser cet enfant sans état et sa mère dans le déshonneur, on pourrait dire que la religion a décidé le roi à épouser sa concubine, surtout s’il avait été dégoûté d’elle par la possession.

84. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Comme en outre il était grondeur et bourru, surtout avec ses inférieurs, ces défauts semblaient repousser l’apparence même des vices de cour, et promettre des vertus qu’il avait très-réellement, mais qu’il gâtait à la fois par un grand faste en public et par de secrètes complaisances. […] Sans doute, il y a dans le choix tel sujet un indice grave des dispositions d’esprit où se trouvait l’auteur ; et Molière., comme Shakspeare, lorsqu’il conçut l’idée de mettre sur la scène un misanthrope, devait être plus porté à la mélancolie qu’à la gaieté, et voir surtout le côté triste des choses humaines; mais ses plaintes amères contre l’humanité, qu’il a mises dans la bouche de son héros, ne sont pas pour cela l’expression vraie de :ses sentiments personnels, une diatribe sociale derrière laquelle se cache l’auteur20 Non, Molière n’est pas Alceste tout entier; car, si parfois il semble s’être identifié avec son personnage, souvent ; aussi il l’abandonne : on en voit ,1a preuve dans les avertissements et les leçons qu’il lui fait donner par ceux qui l’entourent ; tel est en particulier le rôle de Philinte. […] Les dernières surtout pouvaient-elles faire défaut alors ?

85. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

L’Allemagne déploya, dans les représentations surtout, le zèle le plus vif pour le poète français. […] Molière fit surtout les frais du répertoire ancien. […] Mais il est très probable que les chefs réels de la compagnie étaient toujours Molière et les Béjart, surtout Madeleine.  […] La soldatesque, dont la brutalité se donnait alors pleine carrière, était surtout à craindre. […] L’Étourdi ou les Contre-temps obtint un brillant succès, auquel Molière contribua surtout comme acteur dans le rôle de Mascarille.

86. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Or, nous trouvons tout cela dans Molière, sous une forme comique qui elle-même peut-être a été inspirée par cette légère et fine ironie dont Gassendi a su animer la plupart de ses discussions philosophiques, et surtout ses objections contre Descartes. […] En médecine surtout, il tourne en ridicule les ignorants et superstitieux adorateurs des anciens.

87. (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243

[Abrégé de l’abrégé de la vie de Molière] Lorsque Clorante eut cessé de parler, je lui dis que j’avais pris plaisir à l’entendre, et surtout lorsqu’il avait parlé de la Comédie et de l’Auteur qui ne faisait réussir ses Pièces que par ressorts et par brigues, et qui croyait qu’elles étaient bonnes lorsqu’il y pouvait entraîner bien du monde. […] Pendant cela, notre Auteur fit réflexion sur ce qui se passait dans le monde, et surtout parmi les gens de qualité, pour en reconnaître les défauts.

88. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79

Ces pièces sont surtout ce que nous appellerions des pièces à grand spectacle. […] Elle est fondée surtout sur un tour que joue le capitan, qui a lu une lettre que Pantalon envoyait à Venise, et dans laquelle il a vu le vrai nom de celui-ci et de sa fille.

89. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »

Pradon, Jacques, plutôt que Nicolas (Rouen 1644 – Paris 1698) : auteur dramatique français (sept tragédies), surtout connu pour la rivalité qui l’a opposé à Racine, à l’occasion de la cabale de Phèdre.

90. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Toutefois, il est impossible ici de rien affirmer : les comédiens ont leurs heures, surtout avec les curieuses comme Mlle de Montespan. […] Ce qui est surtout digne de remarque, et ce qu’on n’a pas daigné voir, ce sont les vers de Martian qui suivent cette première tirade, et qui offrent la peinture frappante de ce qu’éprouvait Corneille chez Mlle Du Parc, en présence et au milieu de ses jeunes rivaux. […] Il paraît que la demoiselle voulait surtout plaire. […] On était surtout célèbre par quelque légende. […] Molière surtout aimait trop à simplifier dans les enchevêtrements de sa vie pour donner un nouveau nom à chacune de ses servantes.

91. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Jetons un rapide coup d’œil sur le représentant des passions humaines il y a deux cents ans, sur Molière, sur Alceste ; interrogeons ce grand rôle qui n’a pas été étudié à ce point de vue, écoutons ce qu’il nous dit, et surtout ce qu’il ne nous dit pas. […] Mais si le bonheur est une passion, il est aussi et surtout une action.

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