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5. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Ils y admirent surtout la création du rôle de Géronte. […] Le comique de situation se fait surtout remarquer dans les ouvrages de Beaumarchais. […] Le style, qui distingue surtout le talent de l’auteur, fait le principal mérite de l’ouvrage. […] « Je ne le suis pas, lui dit-il. — C’est que cette cravate noire, ces éperons, et surtout ces moustaches... […] Les défauts de cette manière sont surtout choquants chez les imitateurs de M.

6. (1802) Études sur Molière pp. -355

ne ressemble-t-elle pas surtout à celle qu’ont Éraste et Eucile, dans Le Dépit amoureux ? […] Approuvez-vous son ajustement plus recherché que celui de sa maîtresse, son sourire agaçant le parterre, sa desinvoltura, ses diamants surtout ? […] Il en est un surtout sur lequel j’avais glissé, et que je me vois forcé de dénoncer aujourd’hui. […] C’est surtout au dénouement qu’ils établiront mieux l’un et l’autre la différence de leurs caractères. […] Je ne cacherai aucune de celles où Molière a puisé, mais il en est une surtout qui, ayant fourni à notre auteur l’idée primitive de sa pièce, doit être examinée de plus près et plus scrupuleusement.

7. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

Moland », un Français, qui, le premier, a présumé l’origine italienne de Sganarelle ; tout cela me justifie surabondamment, j’ose l’affirmer, d’avoir raillé à tous égards la fâcheuse et déplorable manie qu’ont certains éditeurs français1 de faire intervenir, à titre d’autorité compétente, la plus que contestable et plus que suspecte science allemande, surtout quand il s’agit de nos grands écrivains nationaux — comme Molière ! […] Mais n’ai-je pas le droit de dire qu’un étranger, un Allemand surtout, irrite en moi des fibres exceptionnellement sensibles, quand il veut m’apprendre, à propos de Molière, cette langue que nos ancêtres parlaient peut-être à Molière lui-même, et que le devoir m’oblige à savoir ? […] Archives d’Abeilhan, recueillies par l’abbé Pailhés. — Notez que la population du village ne dépassait pas 36 feux alors, et vous conviendrez qu’une souscription de 200 livres, soit mille francs d’aujourd’hui, ce n’était pas un denier, surtout pour l’époque. […] Hermann Fritsche, d’assister au miracle de la Pentecôte, sont condamnés à ne pas apprécier ces beautés étymologiques, encyclopédiques et surtout germaniques !

8. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Il y a surtout Montfleury (à ce que dit Racine) ; mais. […] Pour qu’il commençât d’être moins redoutable, il fallait surtout le montrer du doigt, le faire connaître. […] L’abbé Roquette, en effet, avait surtout, dans sa clientèle, des âmes du plus grand monde. […] Toute la livrée était en surtout gris, pour n’être pas reconnue. […] Molière y est méchamment attaqué dans sa famille, dans ses malheurs domestiques et surtout dans ses souffrances.

9. (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -

Il n’a pas surtout la même parenté d’esprit avec les auteurs comiques d’au-delà des Pyrénées qu’avec ceux d’au-delà des Alpes : lors même qu’il use des incidents et des ressorts que ceux-là peuvent lui procurer, sa comédie n’a jamais, ou bien rarement, l’allure ni le ton de la comédie espagnole. […] Je l’ai abordée par le côté où j’avais affaire, par le côté qui regarde la France et surtout qui regarde Molière. […] Charles Magnin pour son Histoire des marionnettes, et surtout pour son article sur le Théâtre céleste dans la Revue des Deux-Mondes du 15 décembre 1847 ; les deux volumes intitulés Masques et bouffons de M. 

10. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Pour deviner son attitude à la cour, il n’y a qu’à feuilleter ses pièces, à relire surtout le Remercîment au roi. […] Existence facile et large, luxe domestique, laisser-aller, ce n’est qu’une part du bonheur épicurien ; il y faut encore et surtout l’amour. […] Mais surtout il fut toute sa vie l’élève et l’ami du grand Scaramouche. […] Au théâtre surtout il ne juge que sur des résultats. […] L’intérêt de cette recherche est surtout littéraire.

11. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Les amoureux : Valère, Lélie, Horace, Léandre, ne perdirent que la terminaison italienne de leurs noms ; il en fut de même des amoureuses, surtout de celles qui n’avaient point de physionomie très caractérisée : Célie, Isabelle, Angélique, Lucinde, Zerbinette. […] Ils lui apprirent surtout à donner un relief vigoureux aux idées comiques ; ces incidents variés à l’infini, ces situations singulières, ces jeux de théâtre, ces pantomimes expressives, jusqu’à ces lazzi que les Italiens multipliaient et prodiguaient souvent sans autre but que l’action elle-même, Molière les employa avec réflexion. […] Les innombrables créations que le théâtre italien avait accumulées depuis près de deux siècles, les inventions de la commedia dell’arte surtout facilitèrent sa tâche et aidèrent à son génie.

12. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Cela est juste surtout de la première moitié du règne. […] Elle est surtout démoralisante. […] Surtout en France ou la terreur du ridicule est incalculable. […] Et surtout qu’elle n’écrive jamais ! […] Surtout l’insincérité l’irrite au-delà de tout.

13. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Quelle force, et, surtout, quel charme dans ton style ! […] La carrière, dit-on, redevient périlleuse : Il est, comme autrefois, quelques vices puissants, Qui savent du courage étouffer les accents ; Et si l’on veut, surtout, braver l’intolérance, Au dix-neuvième siècle il faut de la prudence4. […] J’aime à le voir, surtout, poursuivant dans ses vers L’altière ambition à la bassesse unie, Attaquer des grandeurs la coupable manie. […] Nous nous plaisons à reconnaître la modération du ministère actuel,, mais les ministres se succèdent ; ils dévient toujours plus ou moins de la route tracée par leurs prédécesseurs ; les abusse perpétuent, et c’est en fait de liberté, surtout, qu’il faut placer un mur d’airain devant l’arbitaire.

14. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »

Plaute* tendait surtout à faire rire ; il se plaisait à amuser et à jouer le petit peuple. […] Enfin s’il s’agissait de se faire l’idée d’une comédie parfaite, il me semble qu’aucun des comiques anciens ne fournirait autant de traits que Molière ; il a ses défauts, j’en conviens ; par exemple, il n’est pas souvent heureux dans ses dénouements ; mais la perfection de cette partie est-elle aussi essentielle à l’action comique, surtout quand c’est une pièce de caractère, qu’elle l’est à l’action tragique ?

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