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137. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

L’arrêt qui brisa le vieux théâtre en faveur du théâtre nouveau est à coup sûr un arrêt mémorable, et il nous semble que la comédie de Molière n’avait pas besoin d’être défendue par de pareils moyens. […] Il lui semble toujours que le bonhomme en va sortir, suivi de son premier laquais, de son second laquais. […] Ces détails-là sortent des mœurs, ce me semble, et l’on ne dira pas que Crébillon fils ait jamais lu et traduit Térence. […] Et du Légataire universel, que vous semble ? […] Les hôtes même en entrant au château, Semblent du maître épouser le génie.

138. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Disons hardiment que Baron semble s’être étudié à faire tout le contraire, puisque ses Adelphes sont très propres à corrompre les mœurs, à autoriser le libertinage, & qu’ils ont l’air barbare au milieu de Paris 25. […] On dit à Moncade qu’un Officier de son Régiment le demande, & semble annoncer qu’il faut partir incessamment pour rejoindre : Moncade frémit, il ne pourra vivre loin de ce qu’il aime. […] Non, à ce qu’il me semble.

139. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

L’un, français, éprouvait la plus grande difficulté à se débrouiller ; quand il ne se traînait pas terre à terre, il subissait les influences les plus diverses et semblait osciller dans le vide.

140. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37

Il sembla, comme on voit, que d’Urfé fût venu au monde pour reproduire les délices de l’amour platonique et dégoûter des grossièretés de l’amour physique.

141. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Oui ; mais pour femme moi je prétendais vous prendre, Et je vous l’avais fait, me semble, assez entendre. […] C’en est assez, ce me semble, pour rendre Molière inexcusable. » Il faut absolument, avec un dialecticien aussi subtil que Rousseau, se servir des mêmes armes que lui, et argumenter en forme. […] Je ne sais pourquoi Despréaux, si l’on en croit le Bolœana, jugeait si sévèrement Amphitryon, et semblait même préférer celui de Plaute. […] et comme l’auteur enchérit sur ce qu’il semble avoir épuisé, quand madame Pernelle joue avec Orgon le même rôle que cet Orgon a joué avec tous les autres personnages de la pièce, lorsqu’elle refuse obstinément de se rendre à toutes les preuves qu’il allègue contre Tartufe ! […] Tartufe est si coupable, qu’il ne suffisait pas, ce me semble, qu’il fût démasqué; il fallait qu’il fût puni, et il ne pouvait pas l’être par les lois, encore moins par la société.

142. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433

Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, & tout me semble mon voleur.

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Je vous trouve inquiete : Est-ce que vous craignez de me sembler mal-faite ?

144. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144

Ce qui pourrait sembler contradictoire, c’est que les pièces de Giovanni-Battista Andreini ne laissent pas d’être aussi licencieuses que celles des Gelosi ; mais, comme dit Beltrame, c’était l’usage de l’art.

145. (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-

Quoi que Destouches m’inspire une médiocre sympathie, la reprise du Philosophe marié ne me semble pas inopportune, car c’est un ouvrage composé avec soin, et qui peut servir à développer le talent des comédiens.

146. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

Il me semble donc clair que, en 1673, la jalousie de madame de Montespan était en pleine irritation, et la jalousie de madame de Montespan est tout ensemble l’accusation et la preuve du trop d’amitié du roi pour cette glorieuse de Scarron.

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