Et, comme la comédie est de sa nature critique et satirique, on juge, quand elle y reste fidèle, quand elle réfléchit les mœurs avec vérité, subissant sous ce rapport leur action, combien à son tour elle peut réagir efficacement sur les mœurs. […] Dans toute sa carrière, Molière reste fidèle à cette loi difficile, alors même qu’il attaque la noble passion de la vertu, dont la fausse appréciation peut entraîner à des erreurs funestes, ou qu’il flétrit les vices les plus odieux, tels que l’hypocrisie et l’ingratitude. […] ² Au reste, vous saurez Que je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire. […] Non, mon cœur à présent vous déteste, Et ce refus lui seul fait plus que tout le reste. […] Il ne me serait guère possible, en effet, et ce serait d’ailleurs inutile, de vous expliquer par écrit ce qu’il me reste à vous en dire.
Prenons, sans balancer, le parti qui nous reste : Courons chez mon beau-pere ; allons me plaindre à lui.
Chacun reste fidèle à son rôle.
Au reste, le style de cette pièce est plein de verve et rachète, autant qu’il est possible, le défaut du sujet85.
Nous ressemblons assez, à l’heure qu’il est, à un prodigue en état de ruine passagère, prodigue non plus jeune, mais vieilli et qui compte et recompte tristement ce qui lui reste de sa fortune gaspillée. Ce qui nous reste ? […] Au reste, il vaut mieux donner ici le texte même de cette délibération de la Comédie et de cette correspondance. […] Reste à savoir s’il est bien triste d’être ainsi dupé. […] (Ceci était écrit en 1745 et reste vrai en 1873.
Au reste, si les vers alexandrins ont prévalu, c’est que les vers libres sont d’autant plus mal-aisés à faire, qu’ils semblent plus faciles.
La fille la plus simple a de l’esprit de reste pour conduire une intrigue.
La Princesse d’Élide , comédie-ballet (le premier acte et la première scène du second en vers, le reste en prose,) représentée sur le même théâtre le 9 novembre de la même année.
Il me reste à développer une autre considération. […] Ce dénouement n’est qu’à moitié celui du Phormion, où l’un des deux jeunes gens, du consentement de son père et de sa mère, reste en possession de sa courtisane, sans que celle-ci change d’état ni de mœurs.
Il ne se dément point dans le reste de la piece, il résiste sur-tout à la tentation de garder un trésor dont on veut qu’il fasse la distribution à son gré. […] Je suis bien loin de me laisser éblouir par l’esprit de Marivaux ; je l’estimerois au contraire bien plus s’il en avoit moins : cependant j’entreprendrai, dans cette occasion, de le défendre ; je m’en vengerai peut-être assez dans le reste de cet ouvrage.