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204. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467

Son adresse avoit si bien séduit ma raison, que je croyois m’égarer si je faisois un pas sans elle.

205. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

À plus forte raison a-t-on fait cette enquête pour ceux qui sont plus voisins de nous, plus accessibles, pour ainsi dire, et qui passeront pour nos contemporains, quand les siècles futurs les apercevront à la même distance d’où nous autres nous voyons Homère.

206. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

Observons encore ici que madame Scarron, en apprenant à madame de Saint-Géran l’honorable intérêt témoigné par la cour à madame de Montausier, avait déjà plus d’une raison pour se croire destinée à hériter de sa considération.

207. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

S’il a tant de valeur que vous-même le dites, Il sait quelle est la vôtre & connoît vos mérites, Et jugera de vous avec plus de raison Que moi qui n’en connois que la race & le nom. […] Le genre est vicieux par lui-même : il ne peut se soutenir sans rentrer dans le genre comique ou tragique : s’il tient de l’un & de l’autre, on a raison de s’écrier, voilà le monstre.

208. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Mon frere, son discours ne doit que faire rire : Elle a quelque raison en ce qu’elle veut dire. […] Non, la sagesse même N’en viendroit pas à bout, perdroit sens & raison A vouloir corriger une telle maison.

209. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

quand ils se mettent comme cela à la raison, on entre en pourparlers ; on écoute, on négocie ; et enfin, après un bon contrat bien et dûment homologué, vous revenez sur l’eau avec sept ou huit cent mille livres d’argent comptant, et tous vos meilleurs effets divertis. […] On voit si nous avions raison de dire que les comédiens italiens avaient fini par s’acclimater, par se naturaliser complètement chez nous.

210. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

L’amoureux lui veut faire admirer ce fond d’âme, admirable en effet, que révèle chaque mot du billet ; Arnolphe n’y entend qu’une chose : c’est qu’il avait bien raison de ne pas vouloir qu’Agnès apprît à écrire ; voilà à quoi lui sert cet art funeste ! […] La pièce, sournoisement hostile à Molière, n’offre de remarquable qu’une théorie d’un de ses personnages, qui bat en brèche l’École des Femmes, en soutenant que c’est une pièce tragique, à cause du désespoir d’Arnolphe et du ouf par lequel il tâche d’exhaler la douleur qui l’étouffe. — Dans une autre pièce encore, la Guerre, comique, on donne une autre raison du caractère tragique de l’École des Femmes, c’est la mort du petit chat, qui ensanglante la scène. […] Et il avait raison. […] — Car Agnès a mille raisons. : que m’avait pas Judith. […] Si, dans ce gros problème, nous ne nous préoccupons que de nous autres, nous pourrons bien donner raison à Arnolphe.

211.

En effet, si Elmire n’est pas malade, elle n’a aucune raison de n’avoir pas son costume habituel. […] La vérité est que le fauteuil ne fut ni détruit ni sauvé, par la raison qu’il n’était plus à l’Odéon à l’époque de l’incendie. […] Il eut raison. […] Je ne vois pour le moment aucune raison péremptoire de repousser les deux premières, c’est-à-dire 1665 et 1671 ; néanmoins elles sont loin de réunir en leur faveur autant de motifs que 1660. […] Victor Fournel reporte, avec beaucoup de raison, à l’année 1651.

212. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Attribuant la longue durée de cette interdiction aux intrigues de ceux qui avaient intérêt à ce qu’elle n’eût point de terme, il se vengea d’eux dans un autre ouvrage qui, en leur donnant de nouvelles raisons de le détester, leur fournit de nouveaux moyens de lui nuire. […] Molière était un parfaitement honnête homme ; mais sa probité ne s’appuyait pas sur les croyances religieuses, mais il était comédien, il était auteur de comédies ; et presque doublement anathématisé par l’église en cette double qualité, quelquefois même désigné particulièrement dans les chaires comme corrupteur de la morale publique, il considérait, non sans raison, les prêtres et tous ceux qui les prenaient docilement pour guides dans la carrière du salut, comme les ennemis de son art, de son établissement, de sa fortune, de son repos même. […] Molière, par cette raison, n’a pas mis un seul monologue, un seul a parte dans tout le rôle de Tartuffe.

213. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Puisque vous le voulez, Madame, j’y consens : Détrompez, s’il se peut, ma raison & mes sens ; Justifiez la fille aussi bien que la mere. […] Les égards que je dois à toute ma famille, L’intérêt que je prends à l’honneur de ma fille, M’oblige à vous donner un éclaircissement Quand j’ai mille raisons d’en user autrement. […]   Avant que d’abandonner Baron & Térence, tirons de ces deux Auteurs tout le parti possible, & demandons-leur raison de la négligence avec laquelle ils se sont défendus, lorsqu’on les a taxés de n’être que les peres adoptifs des pieces jouées sous leur nom.

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