Taine, sorti de l’école historique, prétend réduire toutes les facultés d’un artiste à une seule faculté maîtresse, toutes les facultés maîtresses de tous les artistes d’un même peuple à une grande faculté générale qui sera, par exemple, le génie oratoire pour Rome, enfin les divers génies des peuples issus d’une souche commune à l’unité de la race, et ainsi, d’abstraction en abstraction, il raréfie la critique littéraire.
Ne voyons donc dans ses paroles que le détour plus ou moins adroit d’un homme du monde, qui ne veut pas accepter un ridicule public, et refuse de se reconnaître dans un prétendu portrait plus fait, quoi qu’on en ait dit, pour offenser son amour-propre, que pour blesser sa modestie. […] Si le vertueux Montausier eut l’air de croire qu’on l’honorait trop en le comparant à Alceste, on a vu plus tard un philosophe prétendre sérieusement que Molière, en créant ce personnage, avait voulu tourner la vertu en ridicule : accusation fausse et presque calomnieuse que tous les prestiges d’une éloquence sophistique n’ont pu soutenir contre les plus simples lumières de la raison.
Arlequin sert de témoin à son maître, qui prétend ne vouloir d’autre garant que Béatrix elle-même. […] Ils vont tous chez le Docteur pour célébrer l’heureux retour du prétendu Lucindo.
Mais sans faire ici le dénombrement de nos aïeux, pour voir qui de nos deux noblesses est la plus ancienne, je prétends être plus noble que vous, parceque j’ai le cœur bien situé. […] Vous m’avez dit tout franc que je dois accepter Celui que pour époux on me veut présenter ; Et je déclare, moi, que je prétends le faire, Puisque vous m’en donnez le conseil salutaire.
Auger conteste l’authenticité, non de l’anecdote, mais des détails, et prétend que Lully, avec son « baragouin » italien, n’était pas en état de jouer Pourceaugnac. — Non certes ! […] Car nous ne prétendons pas que Pourceaugnac soit resté longtemps avec cette forme passagère que nous indiquons; nous disons seulement que pour une seule fois que Pourceaugnac fut joué avec un rôle italien et un ordre différent ; ce ne fut là qu’un fait exceptionnel, mais un fait exceptionnel qui se serait passé avec l’assentiment de Molière et sa collaboration ; à cette époque, Molière n’était pas encore brouillé avec Lully ; ils se brouillèrent seulement en 1672.
On prétend que Molière, amoureux de mademoiselle du Parc, et n’ayant pu réussir auprès d’elle, se retourna du côté de mademoiselle de Brie, qui l’accueillit plus favorablement ; que sa liaison avec elle dura jusqu’à son mariage, et recommença peu de temps après, lorsque le caractère de sa femme lui eut causé des chagrins dont la complaisante mademoiselle de Brie eut la bonté de le consoler. […] Pour juger des grâces de sa personne, et des charmes de son esprit, il faut lire le portrait que Cléonte fait de sa maîtresse dans Le Bourgeois gentilhomme ; tous les auteurs du temps prétendent que Molière y a peint sa femme sous le nom de Lucile, et cela est fort vraisemblable. […] Du reste, il contrefait aussi le jeu de Molière, qui lui avait fait l’honneur de contrefaire le sien, et prétend, comme Montfleury, que la parodie des comédiens de l’hôtel, dans L’Impromptu de Versailles, n’est qu’une facétie usée, dont l’auteur payait depuis longtemps son écot à la table des grands.
Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage : A d’austeres devoirs le rang de femme engage ; Et vous n’y montez pas, à ce que je prétends, Pour être libertine & prendre du bon temps.
Goûtez à pleins transports ce bonheur éclatant : Mais sachez qu’on n’est pas encore où l’on prétend.
La plupart étaient sur les Médecins vengés qu’on prétendait l’avoir laissé mourir sans secours, par ressentiment de ce qu’il les avait trop bien joués dans ses Comédies.
Santeul se refusa absolument à le reconnaître et prétendit que ce visiteur solennel n’avait rien de commun avec Arlequin.