Il paraît qu’il avait accoutumé ces animaux à faire avec lui une sorte de concert. […] Une Vie de Scaramouche, écrite ou du moins signée par Angelo Costantini (Mezzetin), parut en 1695 chez Barbin et fut ensuite popularisée par les éditions de la Bibliothèque bleue. […] En même temps, quatre Indiens font un petit bal à la moresque ; enfin les perroquets s’envolent des mains de leurs maîtres et les laissent désespérés de cette perte ; après quoi s’achève la pièce, et s’en vont tous s’embarquer pour la guerre de Troie. » La Finta Pazza obtint un brillant succès, auquel les cantatrices, « la gentille et jolie Gabrielle Locatelli, qui était une vraie lumière de l’harmonie, Giulia Gabrielli et Marguerite Bertolazzi, dont la voix était si ravissante qu’on ne pouvait les louer dignement », paraissent avoir eu la plus grande part33.
Depuis, ces deux pièces ont toujours paru dans les éditions complètes de Molière. […] Cette impartialité assez facile ne me paraît pas au-dessus de son intelligence. […] L’originalité leur paraît une bouffonnerie. […] II ne paraît pas. […] Cela paraîtrait bouffon.
Une telle comédie ne représentait nullement les mœurs de l’époque où elle parut, et c’est sans doute un grand défaut ; mais ce qui, dans cette même pièce, place Molière fort au-dessus de son modèle et de ses contemporains, c’est le comique franc de plusieurs situations, c’est cette fécondité d’imagination qui renouvelle tant de fois des stratagèmes si souvent déconcertés, c’est surtout ce dialogue gai, rapide et naturel qui anime constamment la scène, et dans lequel chaque personnage se peint lui-même des couleurs qui lui sont propres. […] Quand Le Dépit amoureux parut, ce sujet n’était pas nouveau sur notre scène.
Un de nos plus célebres Ecrivains45 a dit : les mœurs ont changé depuis Moliere, mais le nouveau Peintre n’a point encore paru. […] Il les trouve, va rejoindre ses camarades, leur dit que l’isle est habitée par des Anthropophages, qu’il faut bien vîte remettre à la voile ; mais que les vivres leur manquant, il veut bien se sacrifier pour eux ; qu’il va cueillir quelques fruits, & que s’il ne paroît pas au bout d’un quart-d’heure, il n’ont qu’à prendre bien vîte la fuite.
quelle richesse d’idées sur un fonds qui paraissait si stérile ! […] Nos mœurs sont plus raffinées, et la satire est exercée avec tant d’art dans la société qu’elle paraîtrait froide sur la scène.
On cause, on rit fort bien avec elle. » Madame Scarron, pour donner le change aux curieux que sa retraite aurait pu mettre en campagne, prit avec elle la petite d’Heudicourt, et parut se charger de son éducation. […] Il paraît que l’abbé Testu s’excusa dans une lettre à madame Scarron.
Henri Lavoix et Emile Perrin, réduisent notablement ce chiffre : le premier conclut qu’une dizaine de ces portraits peuvent être considérés comme documens ; deux seulement ont paru au second dignes d’une étude détaillée. […] » Il l’aurait eue pour collaboratrice dans la cérémonie du Malade imaginaire, composée, paraît-il, au cours d’un dîner qui comptait deux autres convives de marque, Boileau et Mmede La Sablière. […] S’il a de l’impatience, il la maîtrise et n’en laisse paraître qu’un frémissement de passion et de colère qui sont d’un puissant effet. […] Il se résigne alors à essayer du comique, et on l’y trouve excellent ; selon Chalussay, la petite ville se pâme d’aise dès qu’il paraît. […] Aussi voulait-il laisser le plus possible ses œuvres à leur destination, qui était de paraître aux chandelles, et avait-il pour le livre une répugnance marquée : on sait avec quelle force il l’exprime en tête des Précieuses ridicules et de l’Amour médecin.
[69, p. 105] Rousseau*, de Genève, a dit : les mœurs ont changé depuis Molière ; mais le nouveau peintre n’a point encore paru.
Fritsche de sa double tentative d’explication étymologique (ingannare, sgannare, détromper, désabuser), dont l’une ne lui paraît pas, à lui-même, « hors de doute », et dont l’autre lui semble encore « moins vraisemblable » ; et, mieux encore, l’aveu décisif qu’il fait en déclarant que « ce n’est pas lui », mais « M. […] Je prépare depuis plusieurs années un grand ouvrage sur Molière et la société languedocienne au xviie siècle, qui paraîtra prochainement.
Il est très facile de tirer des scenes & des situations plaisantes du nom des personnages ; mais le comique qui en résulte, me paroît tout-à-fait indigne de la grande comédie : je vais le prouver par deux exemples, l’un pris chez les Italiens, & l’autre chez les Grecs. […] Ce qui dans cet écrit vous paroît des injures, Sont des noms que l’on donne aux nouvelles parures.