Contemplez de quel air, un Père dans Térence Vient d’un Fils amoureux gourmander l’imprudence ; De quel air cet Amant écoute ses leçons, Et court chez sa Maîtresse oublier ces chansons. Ce n’est pas un portrait, une image semblable ; C’est un Amant, un Fils, un Père véritable.
Vous voilà, vous, par exemple, vous êtes là : est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n’a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? […] Le philosophe regarde les tartuffes comme des monstres qui insultent à la fois la dignité humaine et la grandeur de Dieu ; à leur vue, le chrétien ne peut s’empêcher de penser à la parole divine : « Prenez garde de faire vos bonnes œuvres devant les hommes pour être vus d’eux ; autrement vous n’aurez point de récompense chez votre Père qui est dans les deux. […] Lorsque Cléante presse Tartuffe de remettre Damis en grâce avec son père, et lui rappelle que la religion prescrit le pardon des injures, Tartuffe échappe à l’argument par la direction d’intention : « Hélas ! […] Il n’est pas vrai que le bien et le mal soient ainsi divinement récompensé et puni sur la terre, ni que tous les amoureux s’épousent, ni que tous les orphelins retrouvent leurs pères, ni que tous les coquins aillent en prison, ni que tous les athées soient foudroyés.
Son père obtient pour lui la survivance de sa charge de tapissier valet de chambre du Roi. […] Montfleury père l’accuse d’avoir épousé sa fille ; évidence de la calomnie. — 1664. […] Il se réconcilie avec sa femme, qui le rend père pour la troisième fois. […] Hormis son père et son beau-frère, aucun d’eux, en 1662, ne signa son acte de mariage. […] N’est-il pas vrai, mon père ?”
Son père, bien loin de contrecarrer sa vocation, lui fait une avance d’hoirie de 630 livres ; et Marie Hervé, mère des Béjart, cautionne le bail du jeu de paume dit des métayers, où la troupe de l’Illustre Théâtre va dresser la scène de ses premières représentations. […] En voici le sujet : un vieux barbon, cacochyme, couvert de gale et d’emplâtres, s’est mis en tête d’épouser une jeune fille aussi pauvre que noble dont le père, enchanté de l’alliance, l’a accepté pour gendre. […] C’était un bon époux, un bon père, un bon maître, lin bon citoyen, un ami fidèle et un sûr. […] D’époux indulgent d’une jeune femme, le voilà devenu mari indifférent et quinteux ; le père tendre s’est changé en un tyran domestique ; l’homme d’honneur est devenu un dépositaire infidèle. […] Oui, dit Horace à Arnolphe, Oui, mon père m’en parle, et qu’il est revenu, Comme s’il devait m’être entièrement connu.
La marraine est cette jeune personne qui, douze ans plus tard, épousa Esprit-Raimond de Modène, et dont le père et l’oncle sont bien connus des Moliéristes. […] La voici : on sait comment Damis accuse Tartuffe devant son père et avec quel art Tartuffe fait tomber toute l’accusation en se chargeant lui-même. […] Ne soyons plus surpris du grand nombre d’hiéroglyphes qui couvrent les monuments de l’Égypte : nos pères n’en plaçaient-ils pas aussi partout ? […] Notre homme, sur la foi de Voltaire, croyait que Poquelin le père avait été fripier, et il honorait la corporation dans la personne de Molière. […] Transaction du 29 mars 1637 entre Jean Poquelin et Nicolas son père pour l’office de tapissier du roi, aux minutes de Me Turquet.
Ô père ! […] Les divagations du vieux Liseo font songer à un autre père malheureux, au roi Lear.
ne démêle-t-on pas un besoin secret d’encouragement, dans cette tendresse suppliante, dont Henri IV, son père, et Louis XIV, son fils, furent si éloignés, dans le sentiment de leur force et de leur gloire ? […] La fortune voulut que celui qui faisait l’essai le fit en l’autre verre ; de sorte que le roi, quelque montrance que fît M. de Souvray, que le feu roi son père buvait même avec les moindres soldats, il ne voulut jamais boire.
Dix-huit auteurs ont concouru à l’œuvre poétique, savoir : le duc de Montausier, les sieurs Arnault Dandilly père et fils, Conrart, madame de Scudéry, Malleville, Colletet, Hubert, Arnaut de Corneille, des Réaux Tallemant, Martin, Gombeau, Godeau, le marquis de Briote, Montmor, Desmarets et deux anonymes. […] Madame de Montausier y fut rappelée quelques mois avant lui par la mort de son père.
Que Lisandre se donne pour le jeune Sillare, enfin revenu de captivité et dont le père sera mort en Turquie : il sera bien accueilli par Manille et pourra autant qu’il le voudra embrasser sa prétendue sœur Lucinde. […] Mascarille qualifie un père, devant son fils, de « penard chagrin » (l’Étourdi, I, 2, vers 61) ; Phénice de même : Moi, fille de berlan ?
[82, p. 127277] Molière ne s’est pas borné à peindre dans son Avare, l’Avare amoureux, l’Avare mauvais père, l’Avare usurier ; son Harpagon est tout cela ; il ne s’est pas contenté de saisir une seule branche de l’avarice, il les a embrassées toutes.