Son œuvre très considérable et d’une exceptionnelle qualité font de lui le plus grand musicien de son siècle, à mettre pour le moins en parallèle avec Lully.
En nommant Chapelain, Cottin, Ménage entre les amis qui demeurèrent attachés à la marquise octogénaire, je ne m’inquiète guère pour sa mémoire, des satires de Boileau contre les deux premiers, et je suis fort rassuré sur leur compte par les éloges que Boileau lui-même a mêlés à ses épigrammes, par restitue de Montausier, par celle de Voltaire, et surtout par leurs œuvres. […] Revenant à Cottin, je dirai qu’en 1663 il fit imprimer des Œuvres galantes en vers et en prose.
. — L’architecte héroïque se cache derrière son œuvre, qui semble s’élever toute seule aux sons de sa musique, comme Thèbes aux doux accords de la lyre d’Amphion. […] Moins une nation ou une époque est morale, plus elle change facilement la satire en comédie157. — À la base de quelques-unes de leurs œuvres comiques les Français ont mis le sérieux du vice, et dans les autres ils ont supprimé la vertu et le vice, en faisant passer sur le vice, la vertu et toutes choses, l’esprit, ce niveleur universel158.
Bourqui « Le sonnet est reproduit presque sans modifications des Œuvres galantes de Cotin : “Sonnet à Mademoiselle de Longueville, à présent duchesse de Nemours, sur sa fièvre quarte” ».
Cette anecdote est énoncé dans Les Œuvres de Molière par Bruzen de la Matinière en 1725.
Auger n’a pas cru devoir les examiner dans l’article Molière qu’il a composé pour ce même ouvrage ; mais il n’a sans doute qu’ajourné la question ; il pourra s’en occuper dans son édition des Œuvres de cet auteur, qui s’est rendu si intéressant dans les moindres détails de sa vie privée, et pour la postérité la plus reculée. […] On trouvera cette vie dans l’édition des Œuvres de Molière.
Tout semble avoir été dit sur Molière, sa vie, son entourage, son caractère, ses œuvres, sa morale et sa philosophie. […] Qu’il s’agisse d’un père égoïste qui veut marier sa fille contre son gré ; d’un tuteur égoïste qui prétend s’imposer comme époux à sa pupille ; d’un médecin qui fait périr dans les règles ses malades à grand renfort de purges et de saignées ; d’un dévot qui subordonne aux devoirs envers le ciel les sentiments humains et sympathiques, Molière n’a qu’un cri : « Vous offensez la nature. » Dans un siècle où la discipline catholique tendait à régir toutes les consciences, où le dogmatisme, la casuistique, le formalisme, la prétendue tradition encombraient toutes les branches de la science, opprimaient tous les efforts de la pensée, Molière, poursuivant l’œuvre d’une partie des écrivains du xvie siècle et préludant à celle des philosophes du xviiie siècle, mais conservant un sens positif de la discipline humaine qui ne se retrouvera guère que, de nos jours, chez Comte et ses disciples, défend hardiment la nature et la raison. […] De même qu’en matière de mœurs, il ne convient pas plus de supprimer les instincts naturels que de les déchaîner, de même en littérature on ne doit ni s’écarter de la nature au point de jouer avec les mots comme Trissotin, ni condamner toute espèce d’art comme Alceste ; et l’œuvre personnelle de Molière, si on l’examinait au point de vue littéraire, me semblerait fournir la démonstration de ce que je viens d’avancer. […] Quiconque a lu le Port-Royal de Sainte-Beuve, feuilleté les œuvres du grand Arnauld, ou simplement médité certaines épîtres de Pascal, où le souci de la foi, la préoccupation du salut, le mépris des bassesses humaines sont exaltés avec une passion incroyable, ne pourra s’empêcher de tressaillir en écoutant les conseils que Orgon reçoit de Tartuffe : Il m’enseigne à n’avoir d’affection pour rien.
L’impression de ce volume était achevée, lorsque nous avons recouvré un exemplaire de la première édition de la tragédie de Timocrate, à la tête de laquelle se trouve un Avis au lecteur qui aurait dû entrer dans l’édition des Œuvres des MM. […] Molièrea et de sa troupe à Paris, devant le roi (Louis XIV), et pour en rendre compte, nous allons employer un passage de la préface des Œuvres de Molière, édition de Paris, 1682b. […] [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, à la tête des Œuvres de cet auteur, édition in-12, Paris, 1739. […] Cette pièce est imprimée en trois actes dans l’édition in-4° des Œuvres de Molière, Paris, 1734, et in-12, 1739.
Donc, jusqu’à nouvel ordre et preuve du contraire, nous considérerons ces Lettres comme l’œuvre de Boucher d’Argis, ou plutôt comme une compilation faite par lui sans beaucoup d’ordre et d’esprit critique. […] Beaucoup de personnes croyent que Moliere a pris l’idée de cette pièce dans un nouvelle espagnole, qu’on trouve dans les œuvres de Scarron traduite en notre langue, et intitulée la Précaution inutile 200. […] C’est une erreur : Chappuzeau la cite formellement comme l’œuvre du tragédien. […] Elle parut pour la première fois dans les Œuvres posthumes, t. […] Voir la suite de cette revue des œuvres de Molière dans la deuxième lettre, p. 71.
Chauvelin, pour l’édition des Œuvres de Molière, qui a paru en 1754, 6 vol. in-4 ; et, dans une lettre à Brossette, sous la date du 12 décembre 1751, ils liront une analyse du Barbouillé, tout à fait conforme à la pièce qu’ils ont maintenant sous les yeux.