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176. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Il les rétablit aussi dans l’horreur convulsive du mauvais langage, et surtout des expressions qui se rapportent à l’amour vulgaire et grossier ; il leur fait un supplice                                              du barbare amas De mots estropiés cousus par intervalle De proverbes traînés dans tes ruisseaux des halles.

177. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

Or, je vois bien ce qu’il y a de bon, ce qu’il y a de mauvais dans les dogmes seuls, dans le sentiment seul, dans l’histoire seule ; mais quand j’ai rassemblé tout ce que je vois de bon, j’ai peut-être les matériaux de l’édifice, je n’en conçois pas encore le plan.

178. (1884) Tartuffe pp. 2-78

qui doivent se dire comme on dirait en mauvaise prose : « Ah mon Dieu ! […] « Il est aisé de voir par là, continue l’ami de Molière, pourquoi la galanterie de Panulphe est ridicule…  Le mauvais effet qu’elle produit le fait paraître si fort et si pleinement ridicule que le spectateur le moins intelligent en demeure pleinement convaincu. » Il est bon de se rappeler que cette appréciation du rôle date du moment où la pièce se jouait sous la direction de Molière, où ses intentions, scrupuleusement observées, éclataient dans tout leur jour. […] Et c’est pourquoi, dans ce pays de France où depuis Faux semblant et Renard, jusqu’à Macette et jusqu’à Basile, les caricatures du mauvais dévot ont abondé toujours et toujours réussi ; c’est pourquoi Molière ayant tracé la plus amusante et la plus vraie est devenu si populaire.

179. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Aucune de ces pièces ne vaut les bons ouvrages de Lope ; mais, comparé à ce qui se faisait alors en France, c’était le meilleur dans le mauvais. […] Il a un duel, pour avoir voulu qu’un poète confessât que ses vers sont mauvais. […] Je ne suis pas dupe de ces raisons, et je ris de ce qui leur arrive pour en avoir fait un si mauvais emploi.

180. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Nos premiers Poëtes, bien différents des Anglois, cherchoient des difficultés pour se ménager le plaisir de les vaincre, en faisant des vers à rime couronnée : je n’en citerai qu’un exemple pris dans la tragédie du Mauvais Riche.

181. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102

Quand il avoit dit son sentiment & ses raisons sur quelque chose, on avoit beau le contredire, il refusoit de se défendre, alléguant pour raison qu’il avoit une mauvaise poitrine.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349

Moliere ne s’est pas borné à peindre dans son Avare, l’Avare amoureux, l’Avare mauvais pere, l’Avare usurier ; son Harpagon est tout cela : il ne s’est pas contenté de saisir une seule branche de l’avarice, il les a embrassées toutes.

183. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Il eut des ennemis cruels, surtout les mauvais auteurs du temps, leurs protecteurs et leurs cabales, ils suscitèrent contre lui les dévots119, on lui imputa des livres scandaleux ; on l’accusa d’avoir joué des hommes puissants, tandis qu’il n’avait joué que les vices en général, et il eut succombé sous ces accusations, si ce même roi, qui encouragea et soutint Racine et Despréaux, n’eut pas aussi protégé Molière.

184. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

On lui a persuadé dès son enfance, et depuis il n’en a pas douté, qu’un fils ne peut jamais s’acquitter de tout ce qu’il doit à une mère, voire à une mauvaise mère qui est devenue sa marâtre, et qu’un citoyen est toujours obligé à sa patrie, voire à son ingrate patrie et qui l’a traité en ennemi. » Plus loin, il montre le consul romain à la tête de l’armée.

185. (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76

Armande était élevée auprès de sa soeur, actrice de la troupe de Molière, et celui-ci la protégea souvent contre les mauvais traitemens de Madeleine Béjart.

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