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118. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Il faut attribuer au bon sens et au cœur de Molière sa guerre aux médecins, et se garder d’accepter la singulière explication de A.

119. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Non, mais il faut sans cesse Garder le décorum de la Divinité.

120. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Gardons-nous d’accueillir de tels sophismes.

121. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Au Myrtil de Mélicerte succède le Philène de la Pastorale comique 629 qui dit à ses brebis : Paissez, chères brebis, les herbettes naissantes ; Ces prés et ces ruisseaux ont de quoi vous charmer ; Mais si vous désirez vivre toujours contentes,             Petites innocentes,             Gardez-vous bien d’aimer630.

122. (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723

Vous ne gardez en rien les doux tempéramens. […] Gardez-vous, s’il se peut, d’honorer l’imposture, Mais au vrai zèle aussi n’allez pas faire injure ; Et s’il vous faut tomber dans une extrémité, Péchez plutôt encor de cet autre côté.

123. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Elle est restée un des charmes de l’Europe moderne cette langue éloquente et forte, qui suffit à tout dire, à tout comprendre, à tout garder : élégance, politesse, atticisme, urbanité, — habile à parler des choses de la guerre, ingénieuse et savante à parler des choses de l’amour ! […] Elle a disparu, cette maison de Bourbon, qui n’avait pas son égale sous le soleil, au dire de Bossuet, et nous avons gardé ce magasin de phrases toutes faites, et dont on se sert pour se féliciter les uns les autres.

124. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ne voyaient ses succès qu’avec une profonde envie ; les gens de cour lui gardaient rancune pour les peintures qu’il avait tracées de leurs ridicules. […] On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre.

125. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Ils lui en gardèrent une longue rancune, comme d’une honte pour le nom des Poquelin, et ils l’exclurent, diton, de l’arbre généalogique de la famille. […] Us gardent une foi et un culte. […] Gardons-nous donc, lorsque la poésie’ française abonde en paroles, de nous faire aussitôt les échos des accusations banales dont elle a été l’objet. […] Dans ce cas, on pourrait les détacher de la pensée, qui garderait sa force et sa valeur propres. […] Mais gardons-nous d’élargir le cadre outre mesure.

126. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Peu lui importe d’ailleurs que ces entreprises soient bonnes ou mauvaises, elle n’achète pas les actions pour les garder, mais seulement pour les revendre. […] Lui fait on observer que l’arrêt qui le condamne, et dont il se montre si courroucé, n’étant qu’en premier ressort, n’entraîne point la perte de son procès, Et qu’il est en justice aisé d’y revenir ; il répond : Quelque sensible tort que cet arrêt me fasse, Je me garderai bien de vouloir qu’on le casse ; On y voit trop à plein le bon droit maltraité, Et je veux qu’il demeure à la postérité, Comme une marque insigne, un fameux témoignage De la perversité des hommes de notre âge. […] En effet, j’observe que ces gens si paisibles sur les injustices publiques sont toujours ceux qui font le plus de bruit au moindre tort qu’on leur fait, et qu’ils ne gardent leur philosophie qu’aussi longtemps qu’ils n’en ont pas besoin pour eux-mêmes. » C’est d’après cette donnée que Fabre d’Églantine a composé un ouvrage qu’il n’a pas craint d’intituler Le Philinte de Molière, bien qu’il ne soit en réalité que le Philinte de Rousseau. […] Elle est d’une humeur douce, et son cœur trop discret Voulait à toute force en garder le secret ; Mais je ne puis flatter une telle impudence, Et crois que vous la taire est vous faire une offense.

127. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Par la corbleu, gardez d’échauffer trop ma bile ; Vous pourriez éprouver, sans beaucoup de longueur, Si mon bras sait encore montrer quelque vigueur.

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