Ce sera l’honneur de la critique d’avoir protégé et défendu, obstinément, cette illustre artiste ; tant sur la fin de sa vie elle avait peine à se défendre contre les impatients qui se fatiguent d’entendre dire : — « Aristide est juste », — ou bien : « Mademoiselle Mars est la plus grande artiste de son temps ! […] Nous voulons parler des couronnes et des bouquets qui se jettent à la fin d’un opéra, d’un ballet ou d’une comédie, aux pieds, souvent assez laids et assez plats, de la divinité à la mode. […] « Donc, à la fin de la petite comédie, plusieurs couronnes ont été jetées à mademoiselle Mars. […] Et puis l’on s’étonne que la critique protège jusqu’à la fin une pareille femme ! […] Le parterre s’était mis à adopter ce Baron comme le dernier confident des pensées du maître, et jusqu’à la fin de sa vie il l’entoura d’attentions et de respects.
Ils ne se soucient ni de paye, ni de butin, ni de récompense ; ils ne songent ni aux fêtes de Rome, ni aux délices d’Italie ; ils ne veulent, ils ne demandent que le général ; ils appréhendent la fin de la guerre, de peur de le perdre à la paix ; ils murmurent contre le sénat qui le rappelle, et ne se peuvent consoler de la victoire qui leur ravit le victorieux. […] Auguste fut la fin du bon temps, Scipion en fut la fleur. […] … Auguste suivait le conseil de la nature, qui veut que tout ce qui travaille se repose, qui entretient la durée par la modération, et menace la violence de fin… Ce repos, ces distractions sont des besoins de la vie humaine, quelque riche et suffisante à soi-même qu’elle puisse être d’ailleurs… Ce sont, à proprement parler, les voluptés de la raison et les délices de l’intelligence… Un grand philosophe28 n’a pas craint de dire que le repos et le divertissement n’étaient pas moins nécessaires à la vie que les repas et la nourriture… Mais il ne veut pas que les sages passent le temps comme le vulgaire. […] Cette urbanité avait son temps et sa place dans cette république de fer et de bronze, parmi des citoyens d’une simplicité fine, d’une innocence spirituelle… Ils recevaient le soir dans le cabinet, les grâces qu’ils avaient rejetées le malin sur le tribunal ; mais les grâces n’étaient chez eux ni affectées, ni licencieuses ; elles ne fardaient pas la majesté ; elles l’ajustaient de façon à en tempérer l’aspect. « Ces grâces, madame, et cette majesté, se séparèrent à la fin.
Mais alors : Souffrez que je revienne avant la fin du jour, dit-il. Avant la fin du jour est admirable. […] Mais combien de fois reviendra-t-il avant la fin du jour ? […] À la fin d’une comédie, j’entends ce cri honteux : Regarde, Amphitryon, quel est ton imposteur ! […] L’art et l’amour s’étaient détachés de l’infini ; l’unité régnait au commencement, elle régnera à la fin.
La 2e entrée : Le Barbacole (un maître d’école italien, nommé Barbacola, avec quatre enfants écoliers) est tirée d’une ancienne pièce de Molière dont nous nous réservons de parler à la fin de cet article. […] Pour cet effet, il joua le rôle de Pourceaugnac devant Sa Majesté, et y réussit à merveille, surtout à la fin de la pièce, quand les apothicaires, armés de leurs seringues, poursuivent M. de Pourceaugnac. […] La copie manuscrite du Conservatoire indique aussi un air intitulé les Trompettes, dont j’ignore la place, peut-être faisait-il partie du divertissement de la fin. […] Les entrées de la fin furent-elles conservées dans la comédie ? […] Hotot, à Blois, fin de 1869, — Idem chez Ballard, in-4° 1670. — Publication de Pourceaugnac, Paris, Jean Ribou. in-12,1670. — Idem Cl.
Étude nouvelle par Dorante (suite et fin). […] Voilà la fin du spectacle. […] Par la culture et l’exercice, elle s’est fait une esthétique plus fine que celle des philosophes. […] Voyez toute la fin du c. […] Uranie va rester jusqu’à la fin de ce chapitre la personnification de la critique telle que l’entend la présente école.
Ce théâtre ne subsista que peu de temps : nous en marquons le commencement, le progrès et la fin. […] Quelques personnes de goût nous ont conseillé de joindre, à la fin de ce volume, un catalogue chronologique des pièces du théâtre français, depuis son origine jusqu’à la fin de l’année 1665. […] Comme elle est fine, entre les fines, Elle fait jouer des machines. […] À la fin de la sixième et dernière entrée de ce ballet. […] Cet auteur mourut quelque temps après, c’est-à-dire à la fin du mois de mai suivant.
Il doit connaître tout le néant de ses folies, prévoir d’avance leur fin et l’accepter gaiement. […] Une bonhomie fine, un abandon mesuré, dans les rapports du poète comique avec son public, ne sont pas choses mauvaises. […] Il prend pour son souverain bien, pour sa fin suprême, l’abstraction morte de la richesse, l’argent en soi et pour soi. […] Mes intentions sont toujours dirigées à bonne fin, c’est-à-dire à faire du bien à fous, à ne faire du mal à personne. […] Hegel admire don Quichotte pour la foi naïve et sérieuse qu’il garde en lui-même et en sa mission jusqu’à la fin.
Un intriguant qui les imiteroit sur notre scene seroit sifflé, & mériteroit de l’être ; mais un valet qui serviroit une passion honnête, qui trouveroit le secret de se tirer des embarras les plus grands sans blesser les bienséances théâtrales, qui ne donneroit pas des coups de bâton à son patron, mais qui le tromperoit en lui faisant de fausses confidences, & qui, aussi fin que les Daves, les Mascarilles, les Scapins, mettroit le sceau à son adresse en procurant un sort heureux aux amants qu’il protege ; un tel intriguant, dis-je, seroit certainement applaudi. […] Dans quels temps les valets ont-ils été plus éduqués, plus fins, plus civilisés, plus élégants, plus familiarisés avec leurs maîtres que dans celui-ci ? Les Merlins du siecle ne sont-ils pas de toutes les parties fines de leur patron, ne les arrangent-ils pas, n’y conduisent-ils pas les prêtresses qui doivent y sacrifier, ne sont-ils pas quelquefois les premiers sacrificateurs ? […] Combien de comédies où l’acteur qui est l’ame de la machine, celui qui a tout mis en mouvement pendant quatre actes, se trouve n’avoir rien fait à la fin, puisque les différents ressorts qu’il a employés ne concourent pas au dénouement !
Plus tard, presqu’à la fin de sa vie, et comme s’il avait voulu couronner son œuvre par un dernier et plus vif enseignement, nous le voyons dans Les Femmes savantes faire de nouveau justice de cette affectation, de ces prétentions qui déparent les plus belles et les plus méritantes et semblent effacer leurs avantages les plus réels. […] Y a-t-il rien de plus sensé, de plus fin et de plus mordant que ses réparties aux impertinences de son aînée. […] Quelle charmante coquetterie dans les querelles sans cause de Mariane et de Lucile avec leurs amants, suivies de raccommodements sans fin. […] Et cette Toinette, du Malade imaginaire, quelle heureuse et fine nature ! […] Avec quelle fine ironie elle répond aux questions d’Orgon, qui, à son retour de la campagne, et au compte qu’elle lui rend de la santé de sa femme, ne trouve rien de mieux que de lui demander à tout moment : et Tartuffe ?
Les nuances étaient trop fines pour frapper des spectateurs accoutumés à des couleurs plus fortes. […] L’accord qu’ils font entre eux de se dire les marques d’estime qu’ils recevront de leurs maîtresses est une adresse de l’auteur qui prépare la fin de sa pièce, comme vous le remarquerez dans la suite. […] Arlequin, valet de Pantalon, devient jaloux de son crédit, et ne néglige, jusqu’à la fin de la pièce, aucune occasion de le persécuter. […] Dès ce moment, tout est en mouvement, et l’agitation théâtrale augmente par degrés jusqu’à la fin. […] C’est Du Croisy et La Grange qui s’engagèrent avec Molière, ainsi qu’on vient de le voir à la fin de la note précédente.