C’est connaître bien légèrement le Théâtre d’aujourd’hui, que de porter un jugement aussi faux que celui de l’Auteur ; mais aux dépens de son honneur, il a voulu faire plaisir à Baron. […] Les égards de cet Auteur vont jusqu’à ménager le Valet qui chaussait Molière à l’envers ; et tout Paris sait qu’il se nommait Provençal ; et on le connaît sous un autre nom. […] Et en faisant connaître le malheur de son premier âge, relever le mérite de celui qui l’a suivi. […] Ses actions nuement rapportées, avaient assez de quoi satisfaire ceux qui s’intéressent à le connaître, sans les faire servir de divertissement au Public. […] Nous voici à la fin du Livre, où l’Auteur nous dit qu’il a assez fait connaître, que Molière ne vivait pas en bonne intelligence avec sa femme.
Croyez-vous avoir seuls connu la bienséance ? […] Vous ne connaissez pas vos richesses, je gage ? […] Je ne les connais pas ! […] Je voudrais les connaître. […] Je n’ai pas l’honneur de connaître M.
On connaît peu de chose de sa vie, ou plutôt sa vie ne renferme que fort peu de chose. […] Un homme politique, par exemple, a des principes qu’on lui connaît ; il a des opinions ; il a des idées… quelquefois. […] Et tenez, si vous voulez le connaître, le voilà qui vient d’entrer en scène. […] Vous connaissez la pièce aussi bien que moi. […] Eh bien, ces modèles que Racine avait sous les yeux, Molière les connaissait aussi.
Et tu ne connois pas encore le Seigneur Harpagon ? […] Connoissez-vous Ormin, ce gros Notaire habile ? […] Connois-tu bien Grimpant, le bourreau de la ville ? […] Il y a un rithme très peu connu qu’il faut observer, sans quoi cette poésie rebute. M. de Voltaire, qui est de cet avis, ajoute que Corneille ne connut pas ce rithme dans son Agesilas.
Racine, pour laquelle nous n’avons pas moins fait de recherches que pour celle de Molière : on y trouvera même de certains faits qui ne sont connus que de peu de personnes. […] Je ne crois pas que les beautés de cette scène soient connues de tous ceux qui l’ont vue représenter. […] Ce prince avait connu Molière au collège, et s’était amusé à Paris des représentations de l’Illustre Théâtre, qu’il avait plusieurs fois mandé chez lui. […] Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de Molière, qu’on voie les portraits que chacun fait de son Avare. […] Par la seule comparaison des prologues, on peut connaître que l’avantage est du côté de l’auteur moderne.
il y auroit dévoilé toutes les finesses de son art en grand homme, c’est-à-dire comme il les sentoit ; nous y aurions appris à connoître les détours d’un labyrinthe si compliqué, où les plus grands Maîtres, & l’inimitable Moliere lui-même, se sont égarés : il nous auroit indiqué les fautes qu’il avoit faites avant de connoître la profondeur de son art, & celles qui n’étoient qu’une suite de cette précipitation avec laquelle il étoit quelquefois obligé de travailler ; ainsi ses imperfections mêmes auroient contribué à lui faire des successeurs dignes de lui. […] Il n’est pas douteux, ajouterent-ils, que pour bien louer Moliere il faut indiquer & faire connoître les découvertes heureuses que ce grand homme, guidé par son génie & la justesse de son goût, a faites dans l’art du théâtre. […] Je connoissois trop bien tout l’esprit qui y régnoit, & le mérite de son Auteur, connu par deux pieces charmantes, la jeune Indienne & le Marchand de Smyrne. […] Il faut connoître la théorie d’un art, n’en pas ignorer les regles, pour savoir apprécier le mérite des chefs-d’œuvre qu’il enfante ; ou bien on s’expose à la honte de revenir sur son propre jugement ; ou, ce qui est bien pis, à celle de le voir condamner par la voix publique. […] J’observerai cependant de citer Moliere plus souvent que les autres Auteurs, afin de le montrer dans tous les sens & de le faire connoître en entier, s’il m’est possible.
Notre grand écrivain connaissait-il Shakespeare ? S’il le connaissait, a-t-il songé à imiter la scène de la nourrice de Juliette ? […] Rappelons ici quelques faits essentiels très connus, peu connus ou inédits. […] On ne connaît aucun peintre de ce nom ; mais il est facile cependant de rétablir son identité. […] Je connais maintes annales d’école qui contiennent des Essais sur Molière.
Il est donc naturel que l’on veuille connaître les principaux traits de sa vie, et surtout celui qui en lie un fait très important à celle du célèbre Molière, sur lequel une dissertation curieuse qui vient d’être publiée par M. […] Il était très connu à la cour, où on l’appelait le gros Modène. […] Le jeune Modène suivit cet exemple, et s’attacha à la fille d’un simple bourgeois de Paris, appelée Madelène Bejard, connue depuis par son goût pour le plaisir. […] Modène revenu à Paris avec lui, trouva Madelène Bejard, livrée à une société qu’il ne connaissait point. […] Beffara, par ses objections, m’a forcé d’éclaircir les moindres difficultés, et je lui ai l’obligation de les avoir bien connues.
J’eusse peut-être bien fait de n’en rien tirer ; car ce Livre-là est plus connu, & plus manié, que ne le sera jamais mon Dictionaire, & ainsi je n’apprens rien de nouveau à qui que ce soit, en copiant quelque chose de ce qui se trouve dans cette Vie de Moliere. […] On sera bien aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens dont il avoit été le Chef (I) : cela peut fort servir à faire connoître le mérite de cet Acteur. […] N’admirez vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connoître ma foiblesse sans en pouvoir triompher ? […] Voici ses paroles : Etudiez la Cour, & connoissez la ville, L’une & l’autre est toujours en modeles fertile. […] Cette troupe avant que d’être établie au Palais Roial, avoit fait connoître son mérite à Paris sur les fossez de Nesle, & au quartier de saint Paul, à Lion, & en Languedoc.
On dit qu’il y a quelque brouillerie dans le ménage, et que cela vient de la jalousie qu’elle a d’une jeune fille de Madame, appelée Fontanges. » Madame de Montespan ne connaissait pas la passion du roi pour madame de Fontanges, elle ignorait sa grossesse, qui n’était plus un secret que pour elle. […] Quoiqu’il n’entre pas dans mon sujet de faire connaître les causes qui opérèrent la révocation de l’édit de Nantes, ni de faire connaître la vie politique de madame de Maintenon, je veux indiquer au moins les autorités et les faits d’où il résulte que madame de Maintenon a été non seulement étrangère, mais aussi opposée qu’elle pouvait l’être à la persécution des protestants, et je crois pouvoir conclure, avec une pleine assurance, de tout ce qui précède, que la fortune de madame de Maintenon fut exclusivement le triomphe de ses charmes. […] Qui ne connaît la lettre qu’elle écrivît à son frère dont le zèle pour les dragonnades l’affligeait ? […] Elle promet à Gobelin le plaisir de voir le roi très aimable et très chrétien à la messe, quand il viendra à Versailles ; elle parle de la simplicité de la chambre qu’elle occupe ; mais elle ajoute : « Plût au ciel qu’il y en eut autant dans mon cœur, et que sans compter ce que je n’y connais pas, le n’y découvrisse pas encore des replis qui peuvent gâter ce que je suis ! […] Les uns disent que je me veux mettre à sa place, et ne connaissent ni mon éloignement pour ces sortes de commerces, ni l’éloignement que je voudrais en inspirer au roi.