HEUREUSEMENT, Comédie en un Acte & en Vers. […] Il y a dans le Scrupule, autre Conte du même Auteur, un jeune militaire, nommé Lindor, qui ressemble beaucoup à celui de la comédie. […] LA MANIE DES ARTS, ou la Matinée a la mode, Comédie en un acte & en prose. […] Il y a dans l’Hiver, Comédie en un acte en vers & en prose, par Dallainval, une scene qui ressemble beaucoup à celle que nous venons de rapporter. […] Il y a dans l’Amant Auteur & Valet, Comédie en un acte de M.
L’Ecole des Femmes, Comédie en vers & en cinq actes, comparée pour le fond & les détails avec l’Histoire de Nérin & de Jeanneton, Fable IV de la quatrieme Nuit du Seigneur Straparole ; le Maître en Droit, Conte de la Fontaine ; la Précaution inutile, Nouvelle de Scarron ; la Précaution inutile, ou l’Ecole des Cocus, Comédie de Dorimon. […] Moliere a fait encore voir dans cette comédie l’art avec lequel il savoit prendre l’esprit de plusieurs ouvrages pour en composer un seul. […] Chacun a ses plaisirs, qu’il se fait à sa guise : Mais pour ceux que du nom de galants on baptise, Ils ont en ce pays de quoi se contenter ; Car les femmes y sont faites à coqueter : On trouve d’humeur douce & la brune & la blonde, Et des maris aussi les plus bénins du monde : C’est un plaisir de Prince ; &, des tours que je vois, Je me donne souvent la comédie à moi. […] Je vais le leur prouver par une comédie qui a paru un an avant celle de Moliere. […] Marc Antoine le Grand, comédien du Roi, s’est servi de cette idée dans l’Aveugle clairvoyant, comédie en un acte, en vers, représentée en 1718.
Quand vous avez fait, comme élève de William Schlegel, une Leçon sur la comédie ; quand vous avez écrit, comme émule de Jean-Paul, des Pensées sur la poésie comique, nous avons bien vu que vous vous moquiez du monde, assez maladroitement, il est vrai, avec un mélange d’idées graves et sensées qui plusieurs fois nous a fait douter de vos intentions ironiques. […] La comédie pourrait peut-être mieux finir ; mais c’est ici un livre de bonne foi, et je suis forcé d’en demeurer là 468. […] On disputera fort et ferme de part et d’autre, sans que personne se rende… La comédie ne peut pas mieux finir, et nous ferons bien d’en demeurer là.
Le but de la comédie étant de plaire aux hommes & de les rendre meilleurs en leur présentant leurs défauts, il est bien plus flatteur de rendre ce double service non seulement à ses patriotes, mais encore aux étrangers. […] La comédie des Femmes savantes est bien meilleure sans contredit que celle du Malade imaginaire ; cependant le dernier ouvrage est certain de plaire chez un plus grand nombre de nations que le premier, parcequ’il est par-tout des hommes à qui l’amour de la vie inspire la crainte de la perdre, & un desir trop violent de la conserver ; au lieu qu’il n’y a peut-être qu’en France des femmes qui méritent cette apostrophe de Chrisale.
Je ne sache guère en effet comédie qui en ait inspiré davantage. […] L’hiver est la saison des tragédies, à cause des belles recettes qu’elles font ; cela changera peut-être… Molière cependant risque aujourd’hui sa comédie nouvelle. […] — Voyons cela ; donnez-moi la comédie ; les femmes sont faciles, les maris bénins ; vous avez fait des cocus, hé ? […] Il congédie Arnolphe avec un ouf, qui finit la comédie. — Que pensez-vous que dira le monde après ma mort ? […] Il n’existe pas de comédie plus gaie ni de sujet plus grave.
Cette portion d’intrigue ressemble beaucoup à celle de l’Ecolier de Salamanque, ou les Généreux Ennemis, par Scarron : il n’en est pas l’inventeur, puisque les Espagnols l’ont insérée dans dix romans au moins, dans autant de comédies, & que Thomas Corneille ainsi que Boisrobert l’avoient mise sur notre scene avant le Poëte burlesque, mais d’une façon encore plus imparfaite que lui. […] LES ILLUSTRES ENNEMIS, Comédie en cinq actes & en vers, par Thomas Corneille. […] Il ne nous dit pas s’il a prétendu faire une Tragédie ou une Comédie. […] LES GÉNÉREUX ENNEMIS, Comédie en cinq actes, de Boisrobert.
Sa fermeté paraît dans le temps que la Maison du Roi voulut se conserver le droit d’entrer à la Comédie sans payer. […] La Comédie est une représentation naïve et enjouée d’une aventure agréable entre des personnes communes ; à quoi tout auteur honnête homme doit ajouter la douce satire pour la correction des mœurs. […] Molière, dit Mr de Furetière, savait bien faire jouer ses Comédies. Il y a donc de l’intelligence, des règles à faire représenter une Comédie ? […] Je n’ai pas, dit-il, « donné tout ce que je savais de la Comédie du Tartuffe ; on s’en plaint partout ».
Des Comédies Allégoriques. […] Nous donnerons donc le titre de comédie allégorique aux pieces dans lesquelles l’Auteur, mettant continuellement sur la figure de Thalie le masque de l’allégorie, change le nom des choses, défigure même les personnes, & laisse au spectateur intelligent le soin de développer le sens caché. […] LA HOLLANDE MALADE, Comédie en vers & en un acte, par Poisson.
La jeune Indienne, mise à côté de l’Histoire d’Inkle & d’Yarico, insérée dans le Spectateur anglois, & d’Arlequin sauvage, Comédie de Delisle : le Marchand de Smyrne, à côté de l’Aventure d’un jeune Génois, recueillie dans les Contes de Prevost ; & des Amazones modernes, Comédie de Legrand. […] LE MARCHAND DE SMYRNE, Comédie en un acte & en prose. […] Il y a dans les Amazones modernes, Comédie de Legrand, une idée à peu près semblable.
Nous avons une comédie que l’on joue très souvent sur la scene françoise, & qu’on y voit avec plaisir : mais tout le monde s’écrie aux représentations : C’est dommage que le fond de cette piece n’ait pas le sens commun ! […] L’ÉPOUX PAR SUPERCHERIE, Comédie en deux actes, en vers, de Boissy.