Elle m’a changé.
Sur ce cruel défaut ne changerez-vous point ? […] Ils ne font, à la vérité, que changer de ridicule ; mais si le malade n’en voit pas moins le sombre bord, il a l’avantage de faire plus gaiement les apprêts de son dernier voyage.
Bobèche se voyant le seul homme qui osât faire de l’opposition sous l’Empereur, conçut l’idée de se faire tout de bon un comédien, et de changer ses planches en plein vent contre un théâtre. […] Rien n’est changé. […] Ainsi, vous le voyez, toutes ces tentatives hardies, ces audaces littéraires, ces grandes promesses « je vais changer d’un trait de plume la face du théâtre et du monde ! […] Ces vives passions ont changé et se sont déplacées ; ces amours s’amortissent et s’en vont où vont toutes choses. […] quand il change d’habit, il laisse dans cet habit le portrait de celle qu’il aime avec son mouchoir de poche !
Il fallait aussi nous dire sur quel modèle Molière l’avait fait, et ce qu’on lui fit changer pour lui permettre de la jouer la seconde fois.
Vous en avez changé ?
La scene change & représente la maison de Stukéli : on l’y voit méditant d’engager Béverley à jouer les bijoux de sa femme, & projettant de la séduire en les lui rendant : on le voit encore complotant, avec un frippon nommé Bates, les moyens de voler Béverley au jeu.
En effet, il change sans hésiter toutes ses habitudes de composition, il prodigue les scènes épisodiques, et multiplie les personnages qui entrent, sortent et ne reviennent plus, mais laissent sur le tissu du drame l’empreinte de leur passage.
« Entrant aujourd’hui en lice pour obtenir de cette célèbre université de Francolin la couronne doctorale, et n’ayant autre chose à craindre dans cette entreprise que la risée de mes auditeurs, qui pourrais-je plus à propos choisir pour protecteur que vous qui la savez changer en applaudissements ?
Je change de maintien ; je fais un aparté, Assez haut pour être, à la ronde, Très bien ouï de tout le monde, Mais que l’on ne doit pas entendre à mon côté.
Tindare est livré aux tourments les plus affreux, quand un événement imprévu fait changer la scene, & la rend aussi gaie qu’elle étoit triste.