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142. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Rousseau (voir plus haut, p. 170, note 5), dit avec beaucoup de justesse : « Le vice d’Angélique n’est que spirituel ; dans Julie, il est intéressant, ennobli par la passion ; il emprunte les dehors de la vertu, tout au plus est-il présenté comme une faiblesse rachetable… La Nouvelle Héloïse a fondé celte école de l’adultère sentimental, qui de nos jours a envahi le roman, le théâtre, et jusqu’à certaines théories philosophiques. » 619.

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Le faux Magnifique a rassemblé chez lui beaucoup de monde.

144. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

C’est pourtant ce qu’aujourd’hui beaucoup de gens savent fort bien faire.

145. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

J’aime mieux répondre à une question que je crois lire sur beaucoup de lèvres : vous avez envie de savoir au juste ce que c’est que la Thèse, ou, du moins, ce que, de vous à moi, nous devons entendre ici par ce mot.

146. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

À la fin de février, le roi partant pour aller au-devant de madame la dauphine, « il se trouva le matin dans la cour de Saint-Germain un très beau carrosse tout neuf, à huit chevaux, avec chiffres, plusieurs chariots et fourgons, quatorze mulets, beaucoup de gens autour habillés de gris ; et dans le fond de ce carrosse monte la plus belle personne de la cour, avec Des Adrets seulement, et des carrosses de suite pour les femmes135. » Le 6 mars, il y eut bal à Villers-Cotterets : « madame de Fontanges y parut brillante et parée des mains de madame de Montespan, qui lui rendit ainsi le secours qu’elle-même avait reçu de madame de La Vallière.

147. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Car ils sont tellement maladroits et ils ont si peu le sentiment des convenances de l’art, qu’ils osent, dans leurs copies ou leurs imitations, l’un, omettre beaucoup de scènes et de caractères, l’autre, fondre en une seule deux pièces du grand modèle grec66. […] Je n’ai plus que deux choses à faire remarquer en concluant ce premier point : l’une, c’est que beaucoup de poètes comiques en avaient fait autant avant lui ; l’autre, c’est qu’il leur a tout emprunté78.

148. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Jupiter descend du haut des Cieux, pour avouer à Amphitrion qu’il a occupé sa place pendant son absence, lui promet un bonheur infini & beaucoup de gloire.

149. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

parcequ’il n’étoit pas né pour la comédie, & qu’il passoit lestement sur des richesses théâtrales sans en connoître le prix, tandis qu’il ramassoit avec beaucoup de soin des matériaux de nulle valeur.

150. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Elle avait gardé le premier, où elle recevait beaucoup de monde, avec grand fracas de rires et de gaieté, tandis que, lui, réfugié plus haut dans son cabinet, tâchait de s’échapper à lui-même, par le travail, la lecture, ou la conversation de ses amis. […] Cependant Molière arriva, et, ayant demandé qu’on lui payât au moins les frais qu’on lui avait fait faire pour venir, je ne pus jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beaucoup de justice ; mais M. le prince de Conti avait trouvé bon de s’opiniâtrer à cette bagatelle. […] Tous deux étaient en jalousie l’un de l’autre ; Cosnac va même jusqu’à l’avouer : tous deux, en pleine charité d’âme, cherchaient à se nuire ; mais celui qui. eut la bonne fortune d’être utile à Molière, et qui put, à l’ombre de ce petit service, lui dire beaucoup de mal de son ennemi et le lui recommander comme il faut, fut certes le mieux vengé. […] Je ne sais quelles étaient les notes que Guilleragues transmit à Molière ; mais, sans beaucoup de peine, on pourrait, je crois, les recomposer. […] On faisait alors beaucoup de faux écus d’or ou d argent, on donnait force soufflets sur la face du Roi, dans les gentilhommières de Bretagne et autres, et je crois bien que Molière, qui venait de Bretagne quand il parla si bien de fausse monnaie dans son Etourdi, pensait à U. de Pomenars, dont les seuls écus qu’il possédât en ses coffres, étaient ceux qu’il avait fabriqués.

151. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Nous avons parlé, dans notre dernier entretien, d’une critique étroite et conventionnelle qui a fait beaucoup de mal en France. […] Eliante n’a pas beaucoup de peine à le dégager d’une parole qu’elle n’a jamais prise au sérieux; elle avoue son amour pour Philinte, et Alceste leur fait ses adieux. […] Il se peut que, comme monuments de son passage et de son triomphe, elle ne laisse pas beaucoup de chefs-d’œuvre dramatiques; mais elle a fait sentir plus vivement la différence profonde qui existe entre la prose et la poésie : c’est un service qu’elle a rendu pour l’avenir. […] Bientôt l’Italie eut sa renaissance, tandis que l’Angleterre et l’Allemagne surtout, au milieu de beaucoup de péripéties, et tout en subissant diverses sortes d’influence, continuèrent à se développer lentement, mais d’une manière relativement conforme aux traditions originales de leur antique génie. […] Ce n’est certainement pas Molière qui parle lorsque Chrysale dit à Bélise : Il n’est pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et sache tant de choses.

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