Le Roi le remercie de sa feinte, & approuve son amour. […] Diana marque le mépris qu’elle a pour l’amour, qui n’est qu’un enfant. […] Son pere est enchanté de l’amour de Carlos pour Cintia ; il va les unir. […] L’Amour prend la main de Lélio & la met dans celle de Flaminia. […] Enfin d’un chaste amour pourquoi vous effrayer ?
De l’Amour. […] Tout caractere, quel qu’il soit, ne se démasque jamais si bien que lorsque l’amour le met en jeu. […] Si leur cœur étoit réellement susceptible de sentiment & de délicatesse, la peinture d’un amour ou fade ou persiffleur leur feroit pitié. […] Le Baron exhorte Lucile à servir l’amour du Marquis, à se charger d’une lettre pour sa maîtresse. […] Est-ce ainsi que s’expriment deux amants jeunes, passionnés, que l’amour réunit après une longue absence, & qui ont tout à craindre ?
Le marquis s’éloigna et alla rêver dans une autre ville aux liens d’un amour exempt de désirs grossiers et au-dessus du danger de si tristes réalités. Ce fut cet amour idéal qu’il peignit dans L’Astrée, durant sa retraite, se rappelant la période de son amour où il était borné aux rêves de l’espérance et du désir. Il sembla, comme on voit, que d’Urfé fût venu au monde pour reproduire les délices de l’amour platonique et dégoûter des grossièretés de l’amour physique. […] À peine le Ier volume de L’Astrée parut, qu’on y reconnut, dit Patru, une pastorale allégorique , un assemblage d’histoires des amours de d’Urfé avec Marguerite de Valois, avec Diane de Châteaumorand, et d’autres amours du temps. […] On devait se plaire à la peinture d’amours dégagés d’un érotisme grossier, accueillir même l’exagération des plaisirs attachés à des communications purement intellectuelles et morales.
L’intimité et la joie de cette union est aussi nécessaire, comme conséquence de l’amour vrai, que le désordre et le dégoût comme conséquences de la coquetterie et de la débauche. […] Molière fait justice de l’illusion que l’amour puisse exister entre les âmes seules, et que l’homme ait ainsi la puissance de séparer en deux le corps et l’esprit, qui font une seule et même personne. […] V, Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel en le faisant aboutir au mariage, et chap. […] L’Amour peintre, sc. […] L’Amour peintre, sc.
L’amour qu’on lui porte semble se terminer à elle. […] Notre amour va au ciel. […] La vraie passion d’Alceste, ce n’est pas l’amour, c’est la jalousie. […] L’amour et la passion sont en raison inverse l’un de l’autre. Les irritations, les taquineries naissent d’un essai d’amour avorté.
L’amour ! […] A tes soins mon amour se confie. […] C’est de l’amour... L’amour offense votre oreille. […] C’est de l’amour anglois...
L’Amour déguisé en berger vante son pouvoir. […] Tyrse & Daphné viennent sur la scene, & parlent ensemble de l’amour de Cloris. […] L’Amour, piqué de l’indifférence de Dorine, & de la préférence qu’elle donne à la Déesse, fait serment de s’en venger. […] L’Amour, fugitif dans les deux pieces, s’amuse à séduire les Nymphes de Diane. […] Les meilleurs Peintres ont toujours peint en petit les Graces & l’Amour.
Il me parloit d’amour. […] Il me parloit d’amour. […] Si vous avez pour moi tant soit peu d’amitié, Ne parlons plus d’amour, souffrez que je respire. […] Et son amour même m’a fait instance De presser les moments d’une telle alliance. […] Aucun n’a pris cette licence : Ils m’ont su révérer si fort jusqu’à ce jour, Qu’ils ne m’ont jamais dit un mot de leur amour.
Elle lui reproche son ajustement, son amour du monde, l’éducation qu’elle donne à ses enfants, ses propos les plus innocents. […] L’amour d’Alceste ne saurait lui suffire. […] Nous-mêmes que le désir et l’amour de la perfection anime et transporte, nous l’entendons de cent façons différentes. […] Le dévouement est en effet l’un des caractères du véritable amour ; et quelle femme est plus dévouée qu’Henriette ? […] Elle l’aimera d’un amour calme et réfléchi, sans emportement et sans tempête, mais sans caprices et sans changement.
Et l’amour, comme ce Don Juan mène l’amour ! […] Ainsi L’Amour médecin est une comédie-ballet ou un ballet-comédie à volonté ; une suite des Amours déguisés, par exemple ; Amours déguisés en forgerons, — Amours déguisés en compagnons de Proserpine, — même L’Amour déguisé en comtesse de Soissons ; à celui-là, certes, on pouvait dire : je te connais beau masque ! […] Il n’est pas forcé de savoir par cœur L’Amour médecin ! […] pleurez amours) ! […] L’amour est mort, excepté dans mon cœur, et cet amour, amour survivant, se transforme et devient désespoir !