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5. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

Plus on connaît Molière, plus on l’aime. […] Vous n’avez donc pas aimé , lui dit l’homme infortuné qui aimait. Il aima sa femme toute sa vie, et toute sa vie elle fit son malheur. […] Nos mœurs sont plus corrompues, et nous aimons qu’on nous parle de vertu. […] Les contes sont aujourd’hui ce que nous aimons le mieux.

6. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

(Molière aima sa femme d’une passion dévouée, délicate et jalouse, que ne put éteindre ni l’indifférence ni l’infidélité. […] C’est parce que Molière est Molière, non parce qu’il aima Armande Béjart, qu’il est un peintre sublime de l’amour. […] Et quand le bonhomme Chrysale, en les voyant s’aimer de si bon cœur, s’écrie : Ah ! […] Jamais celle qui sait et veut aimer ne mettra le pied sur ce gazon fleuri qui cache un ignoble bourbier. […] Alceste s’use à vouloir aimer Célimène (le Misanthrope, act.

7. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349

C’est vous que j’aime. […] C’est vous que j’aime. […] Il faut, pour bien aimer, il faut de la raison. […] D’aimer, en ce cas-là, vous êtes peu capable. […] J’aime mieux vous en laisser le choix.

8. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

Elle dédaigne également leurs hommages, parcequ’elle n’aime qu’à combattre dans les forêts les loups & les lions. […] Le Prince d’Ithaque découvre, par Moron, qu’il est aimé. […] Le Roi lui conseille d’avouer qu’elle aime ; elle soutient le contraire. […] Dans la piece françoise, la Princesse est sure, avant de se rendre, que celui qu’elle aime a pour elle les plus tendres sentiments. […] Je n’ai jamais aimé que vous, & jamais je n’aimerai que vous.

9. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Victoire avoue à sa suivante qu’elle aime Fédéric. […] Brighella craint que Colombine n’aime Arlequin ; il lui fait des reproches. […]  « Si je n’aime Eraste de même, « Au moins aimé-je fort qu’Eraste m’aime ainsi. […] Non, Lucile, jamais vous ne m’avez aimé. […] Vous savez que je l’aime, Et que soigneusement je l’ai toujours nourri.

10. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Il faut retrancher de la vie Ce qu’on en passe sans aimer. […] quel plaisir d’aimer ! […] quel plaisir d’aimer ! […]     Aimons-nous donc d’une ardeur éternelle :          Quand deux cœurs s’aiment bien,          Tout le reste n’est rien637. […] Aimons jusques au trépas, La raison nous y convie.

11. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Vous ne m’aimez donc pas ? […] Si, sans en rien savoir, il se peut que l’on aime. . . . […] Mais d’aimer doit-on pas se défendre Quand on voit que le sang nous en fait une loi ? […] Vous ne m’aimez pas ? […] Vous ne m’aimez pas ?

12. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Il a aimé à jouer des tragédies, assure-t-on ; mais il n’en a point fait. […] C’est pour mes péchés que je vous aime ! Je voudrais ne pas vous aimer. » Et des fureurs ! […] Il aime, il est malheureux. […] — Prenez-y garde, c’est vous qui rapetissez le vrai Molière en en faisant aimer un faux.

13. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

Comme ils s’aiment ! […] Mais ce malheur sans doute se pourrait éviter si l’on n’épousait pas comme Sganarelle ; si la nature dans toute sa pureté présidait à cette, union ; si ceux qui s’unissent s’aimaient de. […] Ils doivent « s’aimer véritablement, et faire l’un de l’autre tout l’attachement de leur vie559. » XVI. […] « J’aime qu’avec douceur elles se montrent sages... […] I), et qui aime si sincèrement, qu’elle se jettera dans un couvent s’il lui faut renoncer à Clitandre (act.

14. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Un jeune Page est pressé d’aimer. […] Vous me dites que vous m’aimez ; sont-ce là les adieux d’un amant ? Je croyois qu’il étoit affreux de s’éloigner de ce qu’on aime. […] Tu ne rougis donc pas d’aimer ton mari ? […] je puis dire sans vanité que quand on m’aime on m’aime bien.

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