Cette piece fut représentée à Versailles, le 15 Septembre 1665, & à Paris, sur le théâtre du Palais Royal, le 22 du même mois.
Admettons que Les Fâcheux et Le Sicilien puissent être négligés pendant si longtemps et qu’on laisse refroidir L’Impromptu de Versailles : nous réclamerons au moins pour La Critique de L’École des femmes.
XIII ; la plainte de Chloris sur la mort des bergers Tircis et Philène qui se sont noyés de désespoir, et que six bateliers ont repêchés, dans la Fête de Versailles (Relation de Félibien).
C’est en mai 1664, à Versailles ; le jeune roi Louis XIV offre, en apparence aux deux reines, sa mère et sa femme, en réalité à La Vallière, ces fêtes de sept jours, les Plaisirs de l’île enchantée, demeurées illustres dans la légende dorée des fêtes. […] Pourquoi, lors des fêtes de Versailles, Molière ne joua-t-il que trois actes ?
Molière revint encore aux marquis dans l’Impromptu de Versailles, petite pièce du moment, qui divertit beaucoup Louis XIV et toute la cour C’est là qu’il se fait dire: «Quoi! […] De Villiers, comédien de l’hôtel de Bourgogne, vengeait l’injure de tous ses camarades, que Molière avait joués dans l’Impromptu de Versailles, où il contrefaisait leur déclamation emphatique. […] Dans l’Impromptu de Versailles, Molière, emporté par ses ressentiments, eut le tort inexcusable de nommer Boursault; et quoiqu’il ne l’attaque que du côté de l’esprit, ce n’en est pas moins une violation des bienséances du théâtre et des lois de la société.
. — Les trois premiers actes du Tartuffe avaient été représentés chez Monsieur en septembre 1664, et aussi aux fêtes de Versailles la même année.
Les trois premiers actes de cette piece furent représentés à Versailles, le 12 Mai 1664 ; à Villers-côterez, chez Monsieur, en présence du Roi & des Reines, le 24 Septembre suivant.
J’ai fait rire à temps un Anglois Qui songeoit à ses funérailles ; Un Allemand, un Hollandois, Un Ministre allant à Versailles.
Quant aux inspirations nouvelles que l’on rencontre dans son ouvrage, et qui semblent un pressentiment du XVIIIe siècle, ce n’est sans doute pas aux influences contemporaines qu’il en est redevable : son horreur pour la guerre, ses réclamations en faveur des pauvres paysans, sentimens qui lui sont communs avec Fénelon, d’autres témérités encore qui n’appartiennent qu’à lui, ce n’est pas à Versailles qu’il est allé les chercher, ou du moins ce n’est chez lui, comme chez Fénelon, qu’une réaction contre les excès dont il était le témoin.
Suivi d’un gros de courtisans, il rencontra bientôt après Lulli, à Versailles : Bonjour, lui dit-il en passant, bonjour, mon confrère ; et cela, dans le temps, s’appela un bon mot de M. de Louvois, qui n’avait jamais été si plaisant.