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149. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Il en a rendu raison à divers physiciens, et a sauvé par cette invention, et la dépense d’avoir des poutres assez grandes, ou assez fortes pour de tels bâtiments, et le péril de les voir s’affaisser, et même rompre après fort peu de durée. » Cette description de la salle des machines du palais des Tuileries est curieuse pour les personnes qui savent l’architecture, mais elle ne satisferait peut-être pas un lecteur qui souhaite qu’on lui représente ce qui peut frapper la vue du premier abord. […] Le spectacle d’ailleurs, quoique outré, et hors du vraisemblable, mais parfaitement bien exécuté, attirait les spectateurs ; et on laissait gronder les critiques, sans faire attention à ce qu’ils disaient contre cette pièce. » On prétend que Molière a peint le caractère du Bourgeois gentilhomme d’après une personne qui avait à peu près le même ridicule : mais lorsque l’on veut vérifier cette prétendue anecdote, on nomme vingt personnes différentes ; ce qui engage à croire que Molière n’a eu que des vues générales en composant ce personnage.

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