Dresse ton monument près du funèbre lieu Où deux modestes sœurs, deux servantes de Dieu, Seules, la nuit, témoins de ton heure dernière, À ta voix expirante unirent leur prière, Quand des jeux de la scène au drame du trépas Tu passais tout d’un coup, et devais faire, hélas ! […] le bronze a paru tressaillir ; J’ai vu de tes regards le feu sacré jaillir ; Ta bouche s’est ouverte, et la sagesse même Proclame par ta voix son oracle suprême : « Ô poètes !