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100. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Jourdain cette morale qui, dit-il, est l’art « de modérer ses passions (14). » Mais, après tout, un principe et une méthode ne suffisent pas pour faire vivre même une école. […] Il faut vivre le plus doucement possible, cédant et résistant tour à tour aux passions qui nous sollicitent et nous entraînent ; tel est bien le résumé de son théâtre, mais dans l’ensemble seulement. […] Malade, mourant presque, à la vue de ses compagnons qui n’avaient plus pour vivre que son travail et ses souffrances, il n’hésite pas ; une dernière fois il leur sera utile, il jouera, c’est-à-dire il mourra, pour les empêcher de souffrir.

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