C’était une femme de beaucoup d’esprit, vive, active, entendue à tout, mais qui n’avait pas les grâces naïves qu’il eût fallu pour charmer Molière. […] Son regard, quoique vif et plein de flamme, avait, au milieu de sa pâleur, un attrait de nonchalance inexprimable, mais invincible. […] Il y avait en Molière une autre passion que celle qu’il éprouvait pour sa femme, plus vive, plus durable, qu’il avait apportée en naissant, et qui s’accrut sans cesse à mesure que tout le reste lui manqua. […] Le jeune homme humilié, raillé, d’avoir été souffleté par une femme en conçut un ressentiment si vif, qu’il ne voulut plus rester chez Molière. […] La polémique, durant cet intervalle, ne devint que plus vive.