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154. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

La pièce est claire du reste et souvent comique ; Elle a de la verve et une allure vive et alerte. […] Elle n’eut aucun succès et n’en pouvait avoir un qui fût bien vif. […] Il faut le piquer plus au vif. […] C’est un homme sans aucune instruction, qui a été élevé par une mère très pieuse et du reste assez bornée et qui n’a eu qu’une passion vraiment vive, la peur des peines éternelles. […] Il est infiniment susceptible, et la vanité d’artiste, la plus vive peut-être qui soit, lui fait oublier toute prudence, et l’auteur en lui l’emporte sur l’intrigant, trait extrêmement caractéristique, lorsque sa vanité a reçu une piqûre.

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