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15. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Ce néant, voilà mes plus vives colères ! […] Mais quoiqu’on doive marquer chaque passion par un plus fort degré et par les traits les plus vifs, pour en mieux montrer l’excès et la difformité, on n’a pas besoin de forcer la nature et d’abandonner le vraisemblable. […] Écoutez avec soin cette comédie de L’Étourdi, et vous comprendrez quel sage esprit se cache sous ce vers abondant, ingénieux, facile, net et vif, leste et bien fait. […] Oui, c’est là une vive colère, un généreux enthousiasme, une violente et intéressante déclamation. […] Alceste n’y paraît qu’à la dernière scène, et cependant l’action est vive, nette et rapide.

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