Sans doute elle n’avait plus de vanité qu’au théâtre ; déjà elle s’était tournée vers Dieu et vers cette « sainte économie », qui est le dernier amour des vieilles filles. […] Tout le monde se demande comment M. de Molière peut y suffire : chef de troupe, ce qui est plus compliqué que de conduire une armée au feu ; poète de génie, ce qui l’oblige tous les ans à deux ou trois chefs-d’œuvre ; familier des grands de ce monde qui lui prennent souvent le meilleur de son temps sous prétexte de souper avec lui ou plutôt sous prétexte de lui dire les ridicules — des autres ; vieux mari d’une jeune femme qui lui donne beaucoup de fil à retordre.