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12. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Une vieille femme se croit encore jeune, a l’ambition de plaire à tout le monde, & s’en flatte aisément. […] Oronte est obligé, malgré lui, de soutenir le mensonge qui le jette dans un grand embarras, sur-tout lorsque la vieille, écartant tout le monde, se trouve tête à tête avec lui. […] Premiérement, lorsque la vieille surprend Oronte disant des douceurs à sa niece, & qu’on lui persuade qu’Oronte est épris de ses antiques charmes, la niece elle-même invente le mensonge, le débite & le soutient, pour tromper sa chere & honorée tante. […] Lorsqu’on veut interrompre le tête-à-tête d’Oronte & de la vieille, Angélique se charge encore de ce soin. […] Si nous ne connoissions pas déja Angélique, loin de la croire la niece de la vieille, ne la prendrions-nous pas pour sa servante ?

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