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145. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

On n’y parloit que de l’homme rare qui avoit eu dans un même jour le bonheur d’exposer sa vie pour son ami, & le courage de lui sacrifier sa passion, sa fortune, & sa liberté. […] Je languissois, je périssois, vous le savez, lorsque je découvris que cette femme âgée, qui l’accompagnoit, se nommoit Madame Hebert ; que Sophie l’appelloit sa bonne ; & que, releguées toutes deux à un quatrieme étage, elles y vivoient d’une vie misérable... […] Sans qu’elle m’eût arrêté, contenu, peut-être même avant qu’elle eût levé les yeux sur moi, je devins timide ; de jour en jour je le devins davantage, & bientôt il ne me fut pas plus libre d’attenter à sa vertu qu’à sa vie. . . . . . . . . .

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