Mais lorsque la pacification eut lieu, en 1652, la vie licencieuse de la Cour et de la capitale recommencèrent et allèrent jusqu’au débordement. […] Les précieuses reprirent, comme toutes les coteries, une nouvelle vie ; elles se multiplièrent ; les cercles où elles se réunissaient devinrent aussi plus nombreux, plus animés, plus brûlants, mais aussi marquèrent plus sensiblement par leur opposition avec les mœurs générales. […] Grimarest, auteur d’une Vie de Molière, rédigée sur les témoignages de Baron, et publiée en 1705, l’affirme. […] On demande quelle est la liberté dont les femmes jouissent, et ont droit de jouir dans la société et dans la vie conjugale : la liberté préconisée à cette occasion est plus près de la domination que de l’indépendance ; il semble, dit la discoureuse, que les soupçons du mari donnent à la femme le droit de faillir. […] Mais, par le mot Galantes, il entend parler d’un esprit tourné vers les idées et les sentiments romanesques et vers les ouvrages de galanterie, et non des habitudes désordonnées d’une vie galante.