Célimène n’aime point, parce qu’elle est coquette : ce vice la rend incapable de comprendre la.seule passion vraie qu’elle ait inspirée dans toute la cour.de galants qui l’obsède465. […] Et Philinte lui répond, car la coquetterie de Clitandre et d’Acaste 476 n’est pas moins blâmée par Molière que celle de Célimène, et le vice à ses yeux n’est pas moindre en l’homme qu’en la femme : Et moi, de mon côté, je ne m’oppose pas, Madame, à ces bontés qu’ont pour lui vos appas ; Et lui-même, s’il veut, il peut bien vous instruire De ce que là-dessus j’ai pris soin de lui dire ; Mais si, par un hymen qui les joindrait tous deux, Vous étiez hors d’état de recevoir ses vœux, Tous les miens tenteroient la faveur éclatante Qu’avec tant de bonté votre âme lui présente477.