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18. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Ne sait-il pas que partout elle est flétrie comme un vice détestable ? […] C’est déjà beaucoup, sans doute, que d’humilier le vice et que de rendre son humiliation comique, comme le fait Le Sage ; mais ce n’est pas assez peut-être. […] Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. […] C’est ainsi qu’aux flatteurs on doit partout se prendre Des vices où l’on voit les humains se répandre. […] S’il suffisait, pour mériter ce titre, de détester le vice ou de déclamer contre les vicieux, en vérité on l’obtiendrait sans beaucoup de peine.

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