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19. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité, Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des femmes ni des filles. […] Comme la vertu est aimable par soi, lui donner un aspect austère qui effraie les âmes délicates, c’est la trahir. […] Telle est la vraie vertu, inflexible quand il s’agit de l’honneur, indulgente tant qu’il ne court point de risques. […] C’est une vérité morale de premier ordre, et qui ne se peut mieux exprimer, que l’ignorance n’est pas la vertu. […] «  Vertu qui a besoin d’être toujours gardée ne vaut pas la sentinelle. » Goldsmilh, Le Vicaire de Wakefield, chap.

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