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12. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

Le Fils naturel, ou l’Epreuve de la Vertu, Comédie en cinq actes & en prose, avec l’histoire véritable de la Piece. […] Il étoit triste dans sa conversation & dans son maintien, à moins qu’il ne parlât de la vertu, ou qu’il n’éprouvât le transport qu’elle cause à ceux qui en sont fortement épris ; alors vous eussiez dit qu’il se transfiguroit. . . . […] Je tremblai avec lui des épreuves auxquelles l’homme de bien est quelquefois exposé ; & je lui dis qu’un ouvrage dramatique dont ces épreuves seroient le sujet, feroit impression sur tous ceux qui ont de la sensibilité, de la vertu, & quelque idée de la foiblesse humaine. […] D’Orval se souvient de la vertu de Constance pour dire que Rosalie est son éleve & qu’elle a reçu ses principes. […] Sans qu’elle m’eût arrêté, contenu, peut-être même avant qu’elle eût levé les yeux sur moi, je devins timide ; de jour en jour je le devins davantage, & bientôt il ne me fut pas plus libre d’attenter à sa vertu qu’à sa vie. . . . . . . . . .

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