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167. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Écartez ces roses, ces tubéreuses, ces violettes immodestes (car Boccace ôte sa virginité même à la fleur) et, tout au fond de ce parterre agité par le vent qui vient de l’Arno, vous rencontrez plus d’une douleur vive et bien sentie, plus d’une tragédie sanglante, plus d’un soupir parti du cœur. […] Un jour, au cabaret, Boileau, qui venait de lire des vers, priait Molière d’en lire à son tour : « Ah ! […] Je dis honnête ; car placez-moi dans un de nos drames une affranchie, amoureuse d’un beau jeune homme, à qui l’on vient de donner un bel esclave, et qui est obligée de passer toute la sainte journée avec un malotru de capitaine, en compagnie d’un affreux glouton sur le retour, vous verrez que la belle poussera de beaux cris ! […] Au second acte, qui se passe toujours à Paris dans la maison de Lucinde, madame Araminte, la femme à la montre, s’en vient de sa personne, chez Lucinde, pour y chercher Moncade. […] Moncade ne veut pas de Lucinde, il vient de le déclarer à Pasquin !

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