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175. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

C’est là, je l’avoue, une opinion assez peu prévue, mais qui ressort pour moi avec évidence de l’effet produit par les représentations qui viennent d’avoir lieu. […] descend de son mausolée et vient brûler de sa main de glace le cœur du réprouvé. […] Dans Tirso et dans le traducteur italien, le mort soupe deux fois avec son meurtrier, la première fois comme invité, d’où vient le second titre de la pièce espagnole el combidado de piedra 13 ; la seconde fois chez lui, c’est-à-dire dans l’église des Franciscains de Séville, sous les voûtes de sa chapelle sépulcrale. […] N’est-il pas, par exemple, bien remarquable que la plus belle scène de Don Juan, celle qui vient d’être saluée d’applaudissements unanimes, soit précisément cette scène du pauvre, conçue et exécutée par Molière dans le sentiment le plus juste et le plus vrai du drame romantique16 ?

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