Molière se fixe ; et Lyon est désormais le quartier général où la troupe, après chaque campagne, viendra chercher le repos et retrouver les applaudissements, l’accueil ami du public familier. […] Armand de Bourbon, prince de Conti, frondeur lassé, frondeur réconcilié, suivi d’une petite cour en liesse, vient d’arriver en Languedoc, et de s’établir, près de Pézenas, dans sa maison de la Grange-aux-Prés. […] et combien de Regnard, qui viennent si loin derrière Molière, en eussent approché plus près, si la vie avait eu pour eux tout ce qu’elle eut pour le maître de déboires humiliants, et de désillusions amères ? […] Je ne le crois pas, et d’autant moins que je vois très bien d’où est venue la confusion qu’on a laite quelquefois en la croyant telle : c’est du titre lui-même de la pièce. […] On connaît les tristesses de son ménage ; la maladie s’y vint bientôt ajouter, et, à partir de 1666, il perdit, pour ne la plus jamais retrouver, la bonne humeur allègre des années d’autrefois.