D’où vient donc qu’il en est une—la profession d’avocat — qu’il a laissée de côté ? […] Mais le public n’existe pas pour l’avocat ; il n’a devant lui qu’un adversaire et des juges : combattre l’un, convaincre les autres, voilà sa tâche; et ceux qui, au fond de l’audience, viendraient l’entendre comme orateur, ne seront jamais un public, car ils n’ont le droit ni d’applaudir ni d’improuver. […] Qu’y a-t-il là qui vienne d’elle ? […] - Oui, mais quand il aurait information, ajournement, décret et jugement obtenu par surprise, défaut et contumace, j’ai la voie et conflit de juridiction pour temporiser, et venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédures. […] Mais rien dans toute la pièce n’a rapport à la profession, si ce n’est la scène où Pourceaugnac prodigue des termes de procédure (acte II, scène XII) ; et encore prétend-il que ces mots-là lui viennent sans qu’il les sache, ou qu’il les a retenus en lisant les romans; et quand Sbrigani lui dit : « On voit bien que vous êtes du métier. - Moi !