Le Prince de Conti lui confia la conduite des plaisirs & des spectacles qu’il donnoit à la Province ; & ayant remarqué en peu de tems toutes les bonnes qualitez de Moliere, son estime pour lui alla si loin, qu’il voulut le faire son Secretaire, mais celui-ci aimoit l’indépendance ; & il étoit si rempli du dessein de faire valoir les talens qu’il se connoissoit, qu’il pria Monsieur le Prince de Conti de lui laisser continuer la Comédie, & la place qu’on lui proposoit fut donnée à M. […] Tout ce que je dirois à la gloire de Moliere seroit bien au-dessous des idées que les personnes d’esprit en ont ; il vaut mieux renvoyer à la lecture & à la representation de ses Comédies : elles ont été imprimées differentes fois, & distribuées en plusieurs volumes ; les deux dernieres éditions de Paris, l’une en l’année 1697.