Bazin, ce qui nous a valu tant de chefs-d’œuvre. »O génie de l’homme ! […] Tous les exemples qu’il cite ne paraîtront pas également effrayants. — « Ce fut alors, dit-il, qu’on appela le bonnet de nuit, le complice innocent du mensonge ; l’eau, le miroir céleste ; les filoux, les braves incommodes ; et que pour dire qu’il commençait à faire jour, on écrivit que le ciel était gros de lumière, qu’un souris dédaigneux était un bouillon d’orgueil. » Ces plaisanteries de gens du monde qui jouaient avec la langue étaient assez innocentes, et l’on applaudit présentement sur le théâtre même de Molière des gentillesses qui ne les valent point. […] Il s’est amusé des ridicules, vraisemblablement sans ignorer qu’il en viendrait d’autres après ceux qu’il aurait mordillés, comme en effet il en est venu et qui valent au moins ceux dont la défaite l’honore tant. […] Ceux qui s’en montrent les plus irrités, sont ceux qui se piquent davantage de faire de la morale : ils prétendent que leur morale vaut mieux et qu’elle est plus « élégante » ; ils vont jusqu’à dire que c’est surtout l’esprit de concurrence qui anime la chaire contre la comédie ! […] La raison de l’humanité est plus forte que celle de Philinte, le cœur d’Alceste ne vaut pas le cœur de l’humanité.