Dans la pièce de Chappuzeau, comme dans celle de Molière, c’est un homme dont la déclaration d’amour est fort mal reçue par une femme infatuée du bel esprit, et qui, pour se venger, introduit auprès d’elle son valet travesti en marquis magnifique et ridicule, dont les galanteries sont beaucoup mieux accueillies que celles de son maître : ce valet, démasqué et laissant sa dupe couverte de confusion, forme le dénouement commun aux deux ouvrages. […] Sganarelle, quoique appartenant à la classe des bourgeois, rappelle, en plusieurs endroits de son rôle, l’humeur de ce valet poltron, fanfaron et facétieux.