Les pratiques de son père, qui en avait bon nombre et de première noblesse, l’amusaient aussi, par tout ce qu’il entendait dire aux valets qui venaient faire les commandes. […] dit Covielle, le valet à qui l’amour n’a pas ôté la clairvoyance. […] A Lyon, en 1606, on avait publié le Valet ci tout faire, une vraie farce du bon temps ; et, à Rouen, en 1599, cette farce des Quiolars, qui sent si bien son moyen âge. […] Encore une fois, ce mariage n’offrait pas marché de dupe à notre Hugues Guéru, et, pour que Tabarin y consentit, il fallut que le farceur apportât lui-même une grosse fortune gagnée sous son masque de Gaultier Garguille, ou que du moins son titre de comédien de la Troupe royale lui fût compté pour beaucoup, et lui valût presque un titre de noblesse, aux yeux du valet histrion de Mondor. […] Dans l’Etourdi, c’est lui qui mène l’intrigue ; dans le Dépit amoureux, — je parle de la pièce en cinq actes, — c’est Mascarille, valet de Valère, qui noue et dénoue la comédie ; dans les Précieuses ridicules, c’est Mascarille encore, Mascarille toujours.