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148. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

On aura tous les élémens de celle-ci en interrogeant par surcroît ses valets et ses soubrettes, philosophes à leur manière, tantôt épicuriens, tantôt cyniques, mais dont l’exubérante gaîté ou la morale trop large reposent sur la même notion de la vie. […] Au moment de sa mort, il était servi par un domestique assez nombreux pour une famille de trois personnes : deux femmes, Renée Vannier, dite La Forest, servante de cuisine, Catherine Lemoyne, fille de chambre, et un valet, appelé Provençal, peut-être parce que Molière l’avait ramené de Provence. […] Vous me devez ces biens, ingrats, dénaturés, Mon esprit et mes soins vous les ont procurés, Et, lâches, toutefois, loin de le reconnaître, En valets révoltés vous traitez votre maître, Vous le voulez contraindre à suivre vos avis, Et vous ne seriez plus s’il les avait suivis !

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