L’affiche dit deux heures : mais vous n’ignorez pas que l’heure du dîner retarde le spectacle ; on ne commence plus qu’après quatre heures, d’autant que c’est l’usage d’attendre que la salle soit remplie ; si bien qu’on ne sort guère qu’à sept, et cela fait crier. […] Il est égoïste et cynique, il n’a que mépris pour la nature humaine, et surtout pour cette pâte féminine, qu’il s’imagine pétrir à son gré, et à son usage. […] Véritablement il n’a pas de pudeur, et, comme tous les libertins finissants, cet être sans morale et sans foi tâche à tourner à son profit la foi et la morale ; et il apprend le catéchisme à Agnès, comme Louis XV aux petites filles du Parc aux Cerfs ; mais un catéchisme à l’usage des maris, où le Tout-Puissant, avec sa grande barbe, est constitué le gardien et le vengeur de l’honneur conjugal, et celui qui fait bouillir en enfer les femmes mal vivantes.