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67. (1802) Études sur Molière pp. -355

Molière prit les mardis, les vendredis, les dimanches ; et peut-être, la troupe de Louis XV, en jouant de préférence Molière, ces jours-là, tenait-elle de proche en proche cet usage de ses fondateurs. […] Notre dernière troupe italienne représentait assez souvent la pièce de Nicolo Barbieri. […] Voilà, dès ce moment, la guerre déclarée entre les deux troupes ! […] Dans le mois d’août de la même année, Louis XIV, satisfait des efforts que faisait, pour lui plaire, la troupe de Molière, voulut la fixer tout à fait à son service, en lui accordant une pension de 7 000 livres, et le titre de troupe du roi. […] D’un autre côté, sa troupe, toujours plus avide, ne lui permettait pas de respirer, et le pressait de solliciter journellement de nouvelles faveurs.

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