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62. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

Paris en a plusieurs : le Marais, l’Hôtel de Bourgogne, le Palais-Royal ; il y a la troupe espagnole qui a fait four à la ville, mais que la reine a fait réussir à la cour ; il y a les Italiens, qui alternent au Palais-Royal avec la troupe de Monsieur. […] La troupe royale, ceux qu’on nomme les Grands Comédiens, ce sont ces Messieurs de l’Hôtel de Bourgogne, les Floridor, les Montfleury, les Beauchâteau, la laide et sublime Desœillets. Ils jouent, comme la troupe de Monsieur, les mardis, vendredis et dimanches ; parfois le jeudi, si la pièce est la Gamma de Corneille le jeune, ou Persée et Démétrius. […] — Et Monsieur patronne cette troupe ! […] On sait que Molière va reparaître ; car il est l’orateur de sa troupe ; en cette qualité c’est lui qui fait l’annonce du prochain spectacle.

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