De plus, la postérité conviendra qu’il devait lui être extrêmement difficile, sinon impossible, de distinguer l’auteur comique, sublime dans ses œuvres comme dans son jeu, de l’acteur, avili par l’immoralité ou la médiocrité des pièces que, dans l’intérêt de sa troupe, il se faisait un triste devoir de jouer lui-même, avec une indifférence, hélas ! […] « La troupe de Molière jouait d’abord sur le théâtre du Petit-Bourbon les jours qu’on appelait extraordinaires, les lundi, mardi, jeudi et samedi, et les liens jouaient les autres jours… En janvier 1662, quand Molière et sa troupe étaient installés au Palais-Royal, les Italiens étant revenus à Paris, alternèrent de nouveau avec eux. » J. […] I, note 36. — À moins d’être un habitué, il était impossible de ne pas confondre les deux troupes ; et les pièces des Italiens étaient aussi plates et aussi grossières que celles de Boursault, voir le Théâtre italien, ou le Recueil de toutes les scènes françaises qui ont été jouées sur le Théâtre italien, Genève, 1695.