Cela nous est facile, grâce au directeur de la troupe, Flaminio Scala, qui prit soin de rassembler les canevas qui avaient servi à ses acteurs, et les fit imprimer, ce qu’on n’avait pas coutume de faire pour ces sortes d’ouvrages. […] Ces exemples, non choisis parmi les pires, suffisent à montrer qu’une grande licence régnait sur le théâtre des Gelosi, et pourtant il est certain que cette troupe était en progrès sensible sous ce rapport et qu’elle frappait, au contraire, les contemporains par une décence inaccoutumée. […] La troupe n’avait-elle pas pour devise un Janus à double face avec cette légende jouant sur le nom de Gelosi : Virtù, fama ed onor n’ ser gelosi.